Toute la population togolaise aura accès à l’eau d’ici 2030, grâce à trois jeunes togolais

Trois jeunes Togolais ont mis au point le “cash water” un dispositif qui permet la gestion automatique et autonome d’eau de forage.

Ces jeunes notamment Germain Mawupé , Joël Etsè Saboutey et Magnoudéwa Djassiha qui ont été découvert par la rédaction de  ‘’vert-togo’’ à la première édition, Salon des Technologies et de l’Innovation de Lomé (STIL) ont indiqué que , ce dispositif consiste à migrer d’un pilotage manuel du forage au pilotage beaucoup plus informatisé, grâce à la nouvelle technologie.

En d’autres termes, il présente de nombreux avantages notamment, la possibilité pour le client de s’approvisionner en eau à chaque fois qu’il le désire. Le gérant d’un forage à la possibilité de vaquer à d’autres occupations tout en vendant l’eau à distance. Il permet aussi la diminution des pertes d’eau et une bonne gestion de l’eau sans l’intervention du propriétaire.

“Cash Water” répond au point 6 et 12 des Objectifs du développement durable (ODD) qui recommandent respectivement, “de garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et d’assurer une gestion durable des ressources en eau” et d’”établir des modes de consommation et de productions durables” a confié Germain Mawupé.

Et d’ajouter «  Quand je reviens du boulot à 19h, voulant m’approvisionner en eau, le propriétaire du forage à déjà fermé le forage. Là, je me trouve coincé », a laissé entendre Germain qui souligne que le dispositif vient répondre à un besoin et surtout, limiter le gaspillage de cette matière vitale. »

« Le  client qui désire s’approvisionner en eau, prépaye sa consommation auprès du gérant du forage ou de la borne fontaine « explique-t-il.

« Ce gérant en retour remet un code au client. Une fois que le client a son code, il peut s’approvisionner en eau quelle que soit l’heure et indépendamment de la disponibilité du gérant. Notre vision est que d’ici 2030 toute la population togolaise ait accès à l’eau de manière équitable et effectue un usage rationnel de cette eau pour éviter le gaspillage*», a martelé Germain Mawupé.

Il faut préciser que cela fait deux ans  qu’ils travaillent ensemble sur ce dispositif.

la rédaction

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