One Forest Summit : Mobiliser de nouveaux instruments financiers dans la lutte pour le climat et la biodiversité

Alors que les discussions se poursuivent ici à Libreville au Gabon sur l’intérêt de protéger les forêts tropicales africaines, le secteur privé ne compte pas rester à ne rien faire.

Lors d’un panel, Gilles Kleitz, Directeur du département Transition Écologique naturelle et gestion des ressources naturelles à l’Agence Française de Développement (AFD) a indiqué que les banques publiques de développement sont aux côtés des États forestiers pour préserver le climat et la biodiversité. Cependant pour le directeur de la gestion des ressources naturelles à l’AFD, le financement de la conservation des forêts doit aussi pouvoir s’appuyer sur les fonds privés et les entreprises.

En effet, la crise de la sécurité énergétique et alimentaire, à laquelle s’ajoutent les effets persistants des trois facteurs aggravants que sont les changements climatiques, la pandémie de COVID-19 et le conflit russo-ukrainien, rendent la réalisation des objectifs de développement durable encore plus difficile.

En tant que banques multilatérales de développement et banques publiques de développement, il est de bon ton de trouver d’urgence des moyens nouveaux et créatifs pour combler le déficit de financement mondial de 2 500 milliards d’USD afin d’atteindre ces objectifs d’ici 2030.

En mobilisant les banques publiques de développement et les parties prenantes essentielles, du secteur privé aux organisations de la société civile, Finance en commun entend encourager des approches plus cohérentes, afin de rendre l’ensemble du système de financement du développement compatible avec nos objectifs communs en matière de climat et de durabilité.

Hector NAMMANGUE depuis Libreville (Gabon) pour Vert-Togo

 

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