L’ambition du gouvernement togolais, celui de reboiser 1 milliard de plants à l’horizon 2030 n’est pas gagnée d’avance. Quand on sait que les terres sur lesquelles l’on peut reboiser n’appartiennent pas toutes à l’État mais en majorité aux communautés et aux particuliers, a fait savoir le ministre en charge de l’Environnement, Foli-Bazi Katari lors d’une rencontre à Lomé le vendredi 30 juillet. Pour y arriver, il est nécessaire d’impliquer des planteurs privés.
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Il a ainsi rassuré les planteurs privés que des mesures incitatives seront développées pour les encourager dans leurs initiatives de reboisement afin de soutenir la réalisation des ambitions d’extension du couvert végétal.
Selon une étude réalisée en 2016 avec le concours de la FAO et prenant en compte les valeurs écologiques, sociologiques et monétaires des forets au sein des autres secteurs, on note qu’au Togo, la part de la forêt au Produit Intérieur Brut (PIB) en valeur est de 321,20 milliards de FCFA soit 18,32%.
Malgré leurs avantages écologiques et économiques, la dégradation des forêts due aux besoins humains croît avec un taux annuel évalué à 0,91% en 2018 par le Ministère de l’environnement et des ressources forestières.
Edem K.
