Togo : L’art, le moyen  efficace  de lutte contre les changements climatiques selon  Raïssa OUREYA

Sensible à tout ce qui touche le visuel, le sonore et la nature depuis toute petite, Raïssa OUREYA finit par trouver sa passion et sa profession en se frottant aux choses de la nature.

 À l’heure où l’innovation et diverses stratégies sont  posées  sur la table de sensibilisation à l’endroit de la population sur des notions comme le climat, l’énergie et la pollution. Pour  Raïssa OUREYA, c’est   l’art  qui  est le moyen le plus adéquat pour  lutter contre les changements climatiques.

Interrogé par Vert-Togo, elle confie que ce soit par la musique, la photographie, la peinture ou les  projections de film, il y’a toujours plus de monde et toutes ces personnes  viennent d’eux même pour écouter le message qui est véhiculé.

Un  canal par lequel selon elle plusieurs peuvent s’approprier l’importance de lutter contre les changements climatiques.

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Le déclic

Responsable des programmes à Jeunes Verts, Raïssa OUREYA raconte avoir vite cerné cela quand elle a commencé à travailler  sur  ‘’FestiClim’’, un programme initié par   l’ONG Jeunes Verts  et lors de certaines  expositions d’arts axées sur l’environnement à Goethe  Institut.

« Après,  ce fut avec l’appui de l’ambassade de France, une  réalisation de film de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire  togolais.  Des projections qui faisaient montre des réelles  conséquences néfastes  du changement climatique dans chaque région. », soutien-t-elle.

Pour Raïssa  l’art serait  une arme à utiliser pour rappeler un devoir qui nous incombe tous, le  devoir de protéger et de garder la planète Terre.

Et d’expliquer « Quand il s’agit de l’art,  les enfants veulent en savoir plus, les jeunes sont intéressés et l’adulte  demande à intervenir. »

Le parcours

Née d’un père médecin et d’une mère caissière, Raïssa a connu un cursus  scolaire entre la ville de Tsévié et de Sokodé sans avoir eu une vie  associative, tant bien qu’elle aimait  partager ses idéologies et participer  à des activités sociales.

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 Détentrice d’une licence en Biologie et Physiologie  Animale à l’Université de Lomé, elle reste stupéfiée d’apprendre en 2016 qu’elle n’avait ni  l’expérience ni la capacité de se tenir devant un public pour parler  d’une cause qui lui semblait juste, ce pour quoi, elle avait fait ses  études de Biologie  et encore mieux la protection de l’environnement.

Elle intègre ainsi  dans la même année ‘’Jeunes Verts’’, une Organisation Non Gouvernementale  créée en l’an 2009 par des jeunes citoyens togolais qui intervient   dans les domaines du changement climatique, de la réduction  des risques de catastrophes et du sport.

Membre actif du comité d’organisation de la COjeCC (conférence des Jeunes sur les changements climatiques), elle  à  travailler sur des projets comme VDF (Vue De Fond) pour la réduction des  catastrophes et celui de la création d’une ferme-école pour la production  des pintades à Pagouda.

Elle reçoit  avec l’ONG Jeunes Verts,  plusieurs reconnaissances à savoir le 3e prix de Youth for Biodiversity  (Y4B), un programme des jeunes sur la gestion durable de la biodiversité de  l’ONG Eco-Bénin.

Titulaire d’un MBA spécialisé QHSE, la jeune femme de 28 ans espère à travers son engagement faire intégrer avec  l’art, les éco gestes dans les quotidiens.

Andréa Magnon

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