La question de la gouvernance foncière a été ce jeudi à Lomé au cœur d’un atelier d’échanges entre les acteurs nationaux.
Il s’agira pour ces acteurs de réfléchir sur l’amélioration des questions foncières.
Les organisateurs ont au cours de la cérémonie d’ouverture, rappelé que les problèmes fonciers se font de plus en plus récurrents et sont au cœur des enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux des États.
La question du foncier dans le processus de développement d’un pays est aujourd’hui avérée de sorte que la question foncière fait actuellement l’objet d’un nouveau débat et d’une réévaluation au plan mondial.
Face à cette problématique, des actions ont été menées dans ce sens notamment, la conférence internationale sur les droits fonciers des femmes et des communautés, la commémoration du 5ème anniversaire des Directives volontaires pour une gouvernance foncière, la campagne, le mouvement et la déclaration des femmes africaines sur leur accès à la terre en Afrique et la conférence on Land Policy in Africa, la conférence mondiale des femmes et le sommet mondial pour l’alimentation.
Pour le Chargé de Bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation de la FAO au Togo Djiwa Oyétoundé, cet atelier de deux jours est une opportunité d’échanges sincères et fructueux sur les questions foncières au Togo et vise une appropriation, par tous les acteurs, des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers.
Il faut rappeler que la gestion foncière fait partie des actions prioritaires de la FAO dans ses efforts globaux de lutte contre la faim et la pauvreté. En se mettant au service des pays, la FAO l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture offre un forum neutre de coopération, où ses États membres et autres acteurs se réunissant, sur une base égalitaire.
Théophile-Gautier
