Le Projet transfrontalier d’adduction d’eau potable dénommé ‘’Sogakopé-Lomé’’, a fait l’objet d’une réunion d’information d’échange en fin de semaine dernière à Lomé.
Elle a regroupé des représentants des communautés des préfectures d’Agoè-Nyivé, de l’Avé et du Golfe , zones (coté togolaise) et plusieurs autres du Ghana qui ont bénéficié des retombées positives de ce projet porteur issu du mémorandum d’entente signé le 12 décembre 2014 à Lomé.
Ceci pour leur permettre de le comprendre, de bien maîtriser les contours de sa mise en œuvre et d’avoir une idée globale de ce qu’il faut apporter comme contribution à sa réussite.
Cette réunion a aussi permis de les informer suffisamment sur les enjeux, de mesurer les intérêts de ce projet initié pour augmenter le taux de déserte en eau potable au Togo et au Ghana, à partir de la volta, fleuve qui arrose les deux pays.
De même, l’occasion a permis de s’entendre et de s’engager pleinement à jouer leur partition dans leurs parties prenantes locales (au Togo et au Ghana). Le projet vise selon son co-coordonnateur, Traoré Zakari , à augmenter l’approvisionnement d’eau potable à hauteur de 250 000m3 par jour, en 2030 et puis de 450 000 m3 , en 2040.
Ceci, grâce à la Banque Africaine de Développement (BAD) qui finance d’ores et déjà , l’étude de faisabilité estimée ) 1 milliard 400 millions.
Cette Banque intervient à travers son volet facilitation africaine de l’eau et celui relatif au soutien juridique.
Dans cette optique, il faut une bagatelle somme d’argent de 250 milliards à la partie Togolaise.
La volta, qui s’alimente à partir d l’Oti, fleuve du Togo, va permettre de réaliser aussi l’adduction d’eau potable dans plusieurs zones de la partie méridionale, a-t-il laissé.
Les chefs d’état c’est-à-dire du Togo et du Ghana par ce projet traduisent dans les faits leur volonté commune de contribuer activement à l’intégration sous-régionale . Ceci prouve leur bonne foi en la gestion des eaux transfrontalières a indiqué, Boni Affo Ajama, le Directeur de Cabinet du ministère de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise.
Edem Kolani
