La FAO met en garde contre la surexploitation des plantes sauvages

Les  plantes sauvages d’Afrique de l’Ouest présentent des avantages considérables pour la biodiversité, indique  la FAO dans son rapport publié  en mai 2022  à l’occasion de la Journée nationale de l’arganier, intitulé  « Wild Check: Assessing risks and opportunities of trade in wild plant ingredients »  (Regard sur la flore: évaluation des risques et des perspectives du commerce des ingrédients de végétaux sauvages)

À Tabligbo , les graines d’iroko valorisées dans la pépinière de SCANTOGO

L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture met en garde contre leur surexploitation.

« Il convient, comme c’est le cas pour toutes nos ressources naturelles, de ne pas perdre de vue la dimension de la durabilité. Deux espèces végétales sur cinq sont menacées d’extinction à travers le monde en raison de la perte de leur habitat, d’une utilisation non durable et des effets du changement climatique. », lit-on dans le document.

Espèces végétales en disparition à Tabligbo : l’action globale et durable de SCANTOGO

Le rapport examine 12 de ces plantes, « les douze plantes sauvages vedettes », et propose des moyens de les protéger. Ici, nous ne retiendrons que  trois  espèces végétales intéressant l’Afrique de l’Ouest :  le karité ; le baobab ; la gomme arabique.

Par ailleurs, le document révèle que 60 000 espèces végétales sont utilisées à des fins médicinales et connexes (par exemple, cosmétiques, l’aromathérapie, l’alimentation et les boissons), dont environ 26 000 ont un usage bien  documenté et environ 10 % d’entre elles (3 000) font l’objet d’un commerce international.

- Publicité -spot_img

Laisser un commentaire

lire la suite

Articles récents