Ils sont à ce jour 600 jeunes entrepreneurs Togolais à avoir bénéficier aux séances de formation organisées conjointement par le FAIEJ et l’ARMP sur les notions relatives à l’environnement des marchés publics, au montage des dossiers d’appel à concurrence et à la passation de ces marchés.
Trois zones ont été définies à cet effet. La Zone 1 pour les entrepreneurs résidant à Lomé et ses environs, la zone 2 pour ceux de Tsévié jusqu’à Blitta et la zone 3 pour ceux qui résident entre Sotouboua et Cinkassé.
Et ce lundi 26 mars, c’est la ville d’Atakpamé (124km au nord de Lomé), située dans la zone 2,qui abrite la 3ème étape de la tournée de formation pour 05 jours conduite par la Direction nationale du contrôle des marchés publics (DNCMP).
Ont pris part à cette cérémonie de lancement le préfet de l’Ogou ,Akakpo Edoh, la Directrice du FAIEJ,sahouda Gbadamassi-Mivedor et le Directeur de l’ARMP, René Kapou.
L’objectif, à en croire le Directeur de l’ARMP,René kapou est de renforcer les capacités des jeunes et femmes entrepreneurs afin de leur permettre d’être mieux outillés pour concocter des marchés dans le cadre de la mesure prise par le chef de l’État de réserver 20% des quota des marchés publics au profit des jeunes et des femmes entrepreneurs.
« L’ARMP est l’institution qui assure la formation dans les marchés publics,elle le fait en collaboration avec la DCNP mais ici dans le cadre de cette mesure ci, nous assurons cette formation avec le FAIEJ » a t-il précisé.
Un processus en trois étapes
Depuis le vœu émis par le chef de l’État, le 3 janvier dernier, de léguer 20% de la part de marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneurs, le gouvernement et ses acteurs sont à pied d’œuvre afin de donner à la cible, les rouages et les moyens techniques nécessaires pour en profiter.
« Depuis l’annonce de la mesure par le chef de l’État,plusieurs dispositions d’autres institutionnelles et opérationnelles ont été prises. la toute première disposition est de définir une classe forte pour travailler au cadrage même de la cible bénéficiaire et des mesures à mettre en œuvre. La deuxième disposition a été de mettre en place une typologie des marchés,et un zonage,quels marchés pour la cible? et quelles sont les zones? Et évidemment il y a eu un décret qui a été pris pour nous donné un cadre juridique qui permet de travailler dans le cadre de la mesure des actions de sensibilisation à destination de la cible » a longuement expliqué Sahouda Gbadamassi-Mivedo,la Directrice Général du FAIEJ
Et de poursuivre de plus belle » Un guichet unique a été conçu et mise en oeuvre pour permettre à la cible de pouvoir en un seul lieu obtenir le document administratif nécessaire à la soumission des marchés publics mais aussi de les obtenir dans un temps record ( 72 heures ). Dans un premier temps une base de donnée a été conçue pour permettre à la cible de s’inscrire en vue de bénéficier des formations et de l’accompagnement nécessaire pour la cible pour pouvoir souscrire et gagner les marchés car le plus important c’est de pouvoir gagner les marchés et pour cela il faut que la cible soit outillée. Il s’agit d’au moins 20% de la commande publique à destination de la cible telle qu’identifier ce qui représente au bas mot 40milliards de FCFA » a t-elle conclu.
Des témoignages fusent
« Nous, jeunes entrepreneurs on avait besoin de cette formation surtout que c’est la première fois car on ne maitrisait pas les rouages des appels d’offre et du marché public, donc aujourd’hui c’est une aubaine à ne pas rater a indiqué Essohna Gnamsou,le Directeur de la Société BTP EGI-BTP,la quarantaine.
« J’ai acquis de cette formation, la maîtrise et la bonne connaissance des marchés, surtout mes droits et mes devoirs. Pour l’écho de la formation ,je l’ai eu sur les réseaux sociaux et je me suis dit c’est une occasion à saisir le plutôt possible.Pour le processus j’ai pas eu des problèmes c’était en ligne et tout était détaillé » a t-il précisé.
Le Directeur Général de l’Entreprise SAGA BETON, Kossivi Sakada a indiqué les raisons de son inscription à la formation « j’ai choisi de participer à cette formation parce que dans le domaine il y a beaucoup de difficultés. D’où ma participation pour mieux cerner les aspects du marché public. j’ai deja postulé à un marché public et la difficulté que j’ai rencontré c’est au niveau du paiement ,le travail a été pratiquement fait en 2016 et actuellement je ne suis pas en possession des fonds alors que le travail était estimé à environ 3millions de FCFA.
Le processus à mon niveau, s’est fait par appel d’offre à manifestation par intérêt restreinte on était trois entreprises à postuler on a déposé nos offres et le marché ma été attribué. a t-il ajouté.
Il faut rappeler que depuis l’annonce du chef de l’État concernant la mesure des 20% des parts de marché publics réservés aux jeunes et femmes entrepreneurs,plusieurs actions ont été menées afin de rendre cette mesure opérationnelle.
Hector Nammangue
