Le projet de gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi-arides du nord Togo a été lancé le 03 février à Dapaong au cours d’un atelier qui réuni les autorités, les ONG et acteurs de l’environnement de la région des savanes.
Organisé par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières à travers l’unité de gestion du projet. L’objectif est d’assurer une compréhension partagée et une participation effective des différentes parties prenantes dans l’exécution et la réussite du projet.
Évalué sur 5 ans et cofinancé par le Fonds pour l’environnment mondial, le PNUD et le gouvernement togolais à hauteur de 5 milliards de francs CFA, il vise à restaurer les terres dégradées et la biodiversité, ainsi que d’améliorer les moyens de subsistance agro-pastoraux dans les paysages des zones sèches des régions des Savanes et de Kara.
Le chargé de programme environnement au PNUD, Tchinguilou Abiziou a indiqué qu’à travers ce projet, les initiateurs ambitionnent restaurer 59.000 ha de terres dégradées, vulgariser les bonnes pratiques de gestion durable sur 37.000 ha, et les techniques améliorées de gestion sur 42.9000 ha d’aires protégées.
Il a précisé que le projet permettra la réduction d’émission de 13.216.197 de tonnes de carbone et touchera plus de 128.000 bénéficiaires directes dont 60% de femmes. Le coordinateur du projet, Awesso Balakiyem a rappelé que le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la feuille de route gouvernementale en son axe 3 qui recommande de porter le taux de couverture forestière à 25% à l’horizon 2025. Pour lui, les résultats de ce projet contribueront à l’atteinte de l’ambition décennale qui est de reboiser 1 milliard d’arbres sur la période 2021 à 2030.