Si nous avons une difficulté sexuelle, nous estimons peut-être qu’il faudrait en parler à un sexologue. Pourtant, un médecin généraliste peut déjà beaucoup nous aider.
D’après la sexologue française Catherine Solano, le médecin généraliste peut écouter d’une oreille professionnelle donc souvent nous soulager, au moins en partie.
Cela fait du bien de parler sans crainte d’être jugé comme par des amis ou notre entourage. Il peut nous rassurer s’il sait que notre souci est banal ou de gravité très minime et expliquer certains éléments qui peuvent nous être utile pour comprendre, soigner, améliorer notre difficulté.
Le médecin généraliste peut « prescrire un bilan s’il estime qu’un problème de santé pourrait être à l’origine de notre difficulté sexuelle. Il peut s’agir d’un bilan cardiologique ou biologique (prise de sang). Ou détecter un problème plus psychologique comme une dépression, de l’anxiété, un vaginisme (contraction réflexe du vagin)… Il peut voir avec vous si les médicaments que vous prenez sont en cause dans votre difficulté sexuelle », affirme Dr Solano.
Par ailleurs, le médecin généraliste pourrait changer le traitement s’il estime qu’un médicament que nous prenons peut se révéler nocif pour notre sexualité.
Il sait enfin nous orienter vers un spécialiste, sexologue, urologue, psychologue… s’il pense que c’est ce qui nous sera le plus utile. Il est généralement d’excellent conseil, car il connaît des spécialistes auxquels il a déjà adressé des patients. Il sait s’ils ont été ou non satisfaits et nous pouvons ainsi profiter de son réseau de personnes compétentes.
Source : RFI/Priorité Santé