Les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent des services essentiels et toute notre eau douce.
Toutefois, elles continuent d’être dégradées et transformées pour d’autres usages. c’est à cet effet que la Convention de Ramsar ,a été adoptée en 1972 dans la ville de Ramsar en Iran (d’où son nom) et relative aux zones humides, pour constituer un instrument efficace à mettre au service de cette cause.
Elle se donne donc pour mission « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».
La Convention a adopté une large défnition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artifciels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues et les marais salés.
Dans le contexte des « trois piliers » de la Convention, les Parties contractantes se sont engagées à œuvrer pour l’utilisation rationnelle de toutes les zones humides, inscrire des zones humides appropriées sur la liste des zones humides d’importance internationale et assurer leur bonne gestion.
Enfin, elles veulent coopérer au plan international dans les zones humides transfrontalières les systèmes de zones humides partagés et pour les espèces partagées.
Il faut noter que la bonne gestion des zones humides est primordiale pour l’environnement et les conditions de vie des populations.