Togo/Production et commercialisation de l’eau en sachets : les acteurs de la région maritime sensibilisés

La prolifération anarchique des installations de production d’eaux conditionnées sur l’ensemble du pays depuis quelques années s’accentue au Togo. Ce qui constitue un danger pour la population en matière de santé car la plupart de ces installations ne respectent pas les bonnes pratiques en la matière.

C’est l’une des raisons pour lesquelles ce Jeudi à Tsévié,  les responsables de ces entreprises de production et de commercialisation d’eaux conditionnées de la région Maritime se sont retrouvés avec le Comité Interministériel de contrôle de la production et de l’exploitation des eaux minérales et de sources au Togo pour un atelier de sensibilisation, de réflexion sur les grands enjeux liés à la consommation d’eau et les mesures à mettre en œuvre pour véritablement réglementer le secteur.

Cet atelier présidé par le représentant du Préfet de Zio, Monsieur METIYA Edem avec à ses côtés, le Vice-Président du Comité, Monsieur AWESSO P. Eyawèlong, a vu aussi la participation active des communes et les services déconcentrés de l’Etat de la Région Maritime.

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L’objectif étant de renforcer la sensibilisation à l’endroit de l’ensemble des acteurs concernés pour qu’ils se conforment à la réglementation en vigueur afin d’assainir véritablement le secteur de production d’eaux conditionnées.

Au Togo la production et la commercialisation de l’eau minérale doit répondre à un cahier de charges réglementairement définies. Toute entreprise désireuse de s’établir en qualité de productrice d’eau minérale, que ce soit en sachet ou en bouteille, doit fournir une carte d’opérateur économique, un certificat de conformité environnementale délivré par le ministère de l’environnement, une autorisation de prélèvement d’eau délivrée par le ministère de l’eau, une fiche technique des installations et du personnel, la localisation du site, les résultats d’analyses, le certificat de salubrité délivré par le ministère de la santé, etc.

Elle doit également démontrer l’existence du bloc sanitaire et prouver l’existence de contrat avec l’Institut national d’hygiène à cet effet. Outre les documents administratifs, les autres éléments exigés visent à garantir la salubrité des lieux de fabrication et la potabilité de l’eau distribuée.

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