Au Togo, plus de 80 millions de repas chauds ont été servis à près de 98.000 écoliers à l’échelle nationale depuis 2008 dans les cantines scolaires, a affirmé le Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo Myriam Dossou-d’Almeida à l’occasion de la Journée Africaine de l’Alimentation Scolaire ce lundi.
A l'occasion de la Journée Africaine de l'Alimentation Scolaire, j’ai visité ce lundi 01 mars 2021 avec des partenaires @WFP_FR @Unicef_Togo @CatholicRelief #Aget l’EPP Amékpé (Zio) 60km de Lomé pour apprécier les pratiques de la communauté en matière d’alimentation scolaire. pic.twitter.com/ujbETkHDj1
— Myriam Dossou-d'Almeida 🇹🇬 (@DossouMyriam) March 2, 2021
Placé sous le thème « Exploiter les connaissances & l’alimentation traditionnelle de l’Afrique pour soutenir les programmes et systèmes d’alimentation scolaire locale pendant et après la riposte à la COVID19 », cette 6ème édition vise à promouvoir une alimentation saine et la santé. L’un des objectifs 2 du développement durable qui demande également l’élimination de la faim, l’assurance de la sécurité alimentaire, et la promotion de l’agriculture durable.
En effet , dans le cadre du projet FSB exécuté par l’ANADEB depuis 2017, plus de 31 millions de repas chauds ont été gracieusement servis dans 315 EPP à 97.518 écoliers pour un coût annuel de 2,5 milliards de francs CFA financé à hauteur de 1,5milliard par la Banque mondiale, et de 1 milliard par l’Etat togolais.
Plus de 30 millions d’enfants bénéficient de repas scolaires en Afrique de l’Ouest
Avec la fin du financement des cantines scolaires par la Banque mondiale le 31 janvier 2020, l’État a pris la charge de poursuivre la fourniture des repas aux écoliers, mais à travers l’approche des contributions communautaires, une expérience réussie à l’EPP Amékpé.
«Tout relevait de l’État et de la Banque Mondiale. Mais on sentait que cela n’allait pas durer. Donc avec la nouvelle approche, il est question d’amener les communautés à contribuer, à participer au repas de leurs enfants. Nous avons des pratiques diverses : dans certaines communautés, la participation est financière. Dans d’autres, c’est une contribution en produits locaux (maïs, haricot, riz etc…) Cela se fait après analyse des besoins pour la préparation du repas. On fixe ainsi une certaine mesure pour chaque produit et les parents se chargent de les apporter. Ces produits sont stockés en magasin. En plus, les parents apportent une petite contribution financière pour l’achat des plats et des gobelets », explique Mme Mazalo Katanga, directrice générale de l’ANADEB.
Togo/ Reprise des cantines scolaires : Près de 92.000 écoliers bénéficieront de repas chauds
Avec cette nouvelle approche, le gouvernement togolais compte pérenniser et étendre à tous les établissements publics des zones vulnérables, les cantines scolaires. Pour cela, il a besoin du soutien sans faille de partenaires de tous les secteurs.