L’état a décidé de fixer aux acteurs de la finance, un quota de financement en faveur de l’agriculture. Cette décision faite suite au constat de l’état, dans les pays membres de l’Union Économique et Monétaire UEMOA de l’accord de financement qui se fait aux secteurs privés pour contribuer à la création d’emplois et de richesse et dont le secteur de l’agriculture se trouve souvent écartelé.
La décision s’inscrit dans la vision du gouvernement de créer des agropoles au Togo. Les banques commerciales auront ainsi à procéder au processus de développement de l’agriculture au Togo.
Le total des prêts octroyés auprès de la finance Togolaise qui s’élevaient à 0,3% veut être porté à 5% selon le gouvernement Togolais.
L’objectif de l’état par ce projet est de faciliter l’accès par les acteurs du secteur agricole aux services financiers jadis accessibles à une certaine classe sociale.
Il s’agira principalement pour les futures bénéficiaires de cette mesure de s’organiser en coopératives afin de rendre valides, leurs demandes de financement.
A travers le ministère en charge de l’agriculture, le gouvernement ambitionne de mettre en place des structures de promotion de garantie.
En outre, on notera l’installation des bureaux agricoles dont l’objectif sera d’analyser la rentabilité et la crédibilité des projets en recherche de capitaux devraient également être crées à travers toute l’étendue du territoire national.
La décision vient en complément aux diverses actions du gouvernement Togolais à l’instar de l’AGRISEF en faveur de l’inclusion financière dans le secteur agricole au Togo.
Il faut noter que le secteur privé est mis à contribution dans le processus d’opérationnalisation du projet d’agropoles au Togo. La participation de l’agriculture Togolaise est estimé à 30% , avec l’effectivité de ce projet elle connaitra une accélération significative surtout en création de richesses et d’emplois.
H.N
