Le Togo sera situé sur les zones impactées par les inondations et la sécheresse dans le bassin de l’Oti. Ceci via le projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse, et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » (VFDM) mis en œuvre par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), une agence spécialisée des Nations Unies, l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO).
C’est ce qu’a fait savoir Maxime TEBLEKOU le chargé de projet au secrétariat exécutif de partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO) ce jeudi lors d’un atelier à Lomé.
Organisée pour se dérouler pendant trois jours, cette rencontre a pour objectif de développer les connaissances des techniciens togolais sur l’évaluation de la vulnérabilité et de l’impact des inondations ainsi que l’exposition à la sécheresse du bassin de l’Oti.
En d’autres termes au cours de cette rencontre, les techniciens vont s’approprier la démarche méthodologique d’évaluation de l’exposition à la sécheresse, ainsi que de l’évaluation de l’impact des inondations. Avec pour finalité la production des cartes des impacts des inondations et des cartes d’exposition à la sécheresse du bassin de l’Oti.

« Au Togo la partie concernée c’est le sous bassin de l’Oti. Et il s’agit de renforcer les capacités des pays à mieux gérer les inondations et la sécheresse. Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’aider les pays à pouvoir identifier les zones impactés par la sécheresse et les zones impactés par les inondations dans le bassin de l’Oti au Togo. », a-t-il affirmé.
Avant de poursuivre « Le premier atelier organisé a renforcé la capacité des techniciens qui ont été identifiés sur certains thèmes et ce deuxième nous permet d’aller un peu plus loin pour élaborer des cartes pour les risques d’inondation et de sécheresse et sur la base des données qui ont été collectées par les techniciens. Ces données sont des données hydrologiques, météorologiques. Des données sur l’agriculture et sur la foresterie. »
Pour information les dites cartes de risques seront produites avec l’appui de la Fondation de recherche CIMA, une fondation de recherche italienne qui appuie la protection civile italienne pour l’alerte précoce et la gestion des catastrophes.
Edem K.