Après 15 ans de négociations, un traité pour protéger la haute mer et ses ressources a été approuvé par les États membres de l’ONU. Le traité permettra la création d’aires marines protégées dans les eaux internationales. « Le navire a atteint le rivage », a annoncé la présidente de la conférence Rena Lee, au siège de l’ONU à New York.
En effet, les mers internationales ont fait l’objet d’échanges aux Nations Unies. En 2017, plus de 140 États ont approuvé l’ouverture de négociations qui aboutissent aujourd’hui à un traité sur les mers internationales. Le Togo salue cet accord qui marque un tournant décisif pour la protection de la biodiversité. Une étape importante a été franchie avec la création d’aires marines protégées.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 80% des stocks halieutiques mondiaux ont été pleinement exploités, surexploités ou se reconstituent après avoir été épuisés. Bien qu’elles représentent plus de 60% des océans et la moitié de la planète, les mers internationales ne sont juridiquement d’aucun pays.
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Ainsi, ils deviennent la responsabilité de tous. Mais trop longtemps ignorés dans la lutte environnementale dirigée vers les zones côtières sous la responsabilité de certains pays.
Cependant, les mers internationales sont si importantes pour la préservation de la biodiversité et la régulation du climat à travers des écosystèmes qui fournissent la moitié de l’oxygène que nous respirons et absorbent une quantité importante de CO2 produit par les activités humaines.
Ainsi, la communauté internationale, au sein de l’ONU, prend ses responsabilités historiques avec la signature du traité du 5 mars 2023. Un traité qui vise à mieux protéger les mers internationales, en y créant des aires marines protégées.