Le projet renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo (R4C-Togo) lancé par le ministère en charge de l’environnement et des ressources forestières prendra en compte 50% des femmes Togolaises. A-t-on appris. En d’autres termes, le projet qui vise à renforcer la résilience au changement climatique des communautés côtières au Togo va appuyer 70 coopératives féminines. Le R4C-Togo devra pouvoir améliorer les moyens de subsistance grâce à des technologies et des solutions innovantes de 99 500 personnes et accompagner 2100 entrepreneurs.
En effet, les femmes représentent un pourcentage important des communautés pauvres qui dépendent des ressources naturelles locales pour assurer leurs moyens de subsistance, en particulier dans les régions rurales où elles portent le fardeau des responsabilités familiales comme l’approvisionnement en eau et la collecte de combustibles pour la cuisson des aliments et le chauffage, ainsi que la sécurité alimentaire.
Dans des conditions climatiques extrêmes, comme les périodes de sécheresse et les inondations, elles tendent à travailler plus pour garantir leurs moyens de subsistance, ce qui leur laisse moins de temps pour se consacrer à la formation et à l’éducation, au développement des compétences ou pour percevoir un revenu.
Selon le Coordonnateur du Projet BAKABIMA Ditorga, il s’agira spécifiquement, dans les activités, sur le plan agricole, de transformer, d’accompagner les paysans à avoir les marchés, sur le plan forestier mais également, renforcer la protection des eco systèmes qui sont déjà fragilisés.
« Il faut amener à des techniques innovantes pour élever carrément les petits poissons et permettre aux femmes d’avoir les petits poissons à perpétuité. », a-t-il justifié.
D’un coût total de 8 932 420 USD soit quatre milliards quatre cent soixante et six millions deux cent dix mille francs (4 466 210 000) FCFA, il vise à renforcer la résilience au changement climatique des communautés côtières au Togo, grâce à une approche intégrée, axée sur l’adaptation basée sur les écosystèmes et les moyens de subsistance de ces communautés.
