L’état togolais prévoit d’ouvrir en septembre 2019, 600 km de Lomé, une ferme école pour former les futurs jeunes éleveurs. Apprend-on du bihebdomadaire l’union pour la patrie.
Cette école sédera son troupeau. Elle exploitera une mini-laiterie approvisionnée par les élevages laitiers des alentours pour produire du lait pasteurisé, des yaourts et des fromages traditionnels fermentés » a expliqué Hélène Bali, la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche.
« Nous serions ravis de collaborer avec vous » a déclaré, en réponse, Ali Haidar, technico-commercial Afrique et Moyen-Orient du groupe Serap, spécialisé dans le stockage et la conservation du lait.
Cette petite et moyenne entreprise mayennaise a fait ses preuves en installant « 4 000 centres de collecte en Inde ». Son défi : acheminer le lait, sans rupture de la chaîne du froid, depuis les petits élevages familiaux dispersés dans la région des Savanes jusqu’à la mini-laiterie de la ferme école. Le lait sera stocké dans des bidons réfrigérés, puis dans des tanks à lait, fonctionnant à l’énergie solaire.
En outre, les éleveurs devront aussi améliorer la productivité laitière de leur cheptel. « Un programme d’amélioration génétique envisage le croissement des races locales avec des races à l’aptitude laitière reconnue. Ces vaches métisses seront mises à la disposition des jeunes éleveurs qui vont s’installer avec l’appui du gouvernement » , explique Bédibété Bonfoh, directeur général de l’Institut Togolais de la Recherche Agronomique.
D’où la visite de la délégation sur le stand de la race Montbéliard bien placée pour exporter ses gènes sous le soleil de plomb des Savanes. « Elle résiste bien à la chaleur , elle est rustique et productive avec une bonne qualité de lait. » Précise Jean-Paul Brun de la Société Umotest.
Il faut noter que les ambitions du régime de Faure Gnassingbé est de faire du Togo, un pays autosuffisant alimentairement à travers ses multiples projets agro-pastoraux et des initiatives y afférentes.
Kofi Meser