Le 22 aout dernier à Lamboni Copé à l’Ouest de la Commune de Notsè , l’Union Syndicale des Agriculteurs du Togo (USA-Togo) a tenu une rencontre d’échanges et de partage à l’intention de ses membres.
Cette rencontre qui s’inscrit dans un cadre d’harmonisation des prix des produits agricoles a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs à travers l’uniformisation des prix de vente des produits agricoles sur le plan national. Au cours des échanges, les membres ont identifié certains handicaps qui minent la vente des produits agricoles.
Il s’est agi entre autres du vol des produits agricoles, des animaux ou céréales devenu récurrent, dans les maisons, champs ou marchés au moment d’achat et vente de ces produits. Ils ont évoqué également les intimidations économiques qui donnent droit à l’acheteur de fixer le prix à sa convenance et de la vente de terrains devenue problème majeur pour le paysan.
La mauvaise gestion des transhumances et des subventions ou aides accordées par le gouvernement au monde agricole font également partie des handicapes énumérées.
Pour arriver à bout de ces fléaux , l’USA-Togo entend mener des actions concrètes pour aider les paysans à sortir de leur précarité à travers l’amélioration des infrastructures de services , l’orientation , l’accessibilité économique , l’intégration de services et l’accès aux soins de santé de qualité , la formation et l’encadrement du personnel , ainsi que le renforcement de la programmation pour prévenir les violences interprofessionnelles.
À cet effet, l’Union a procédé à l’harmonisation et à l’uniformisation des prix des céréales, des tubercules et volailles qui seront désormais adoptés sur toute l’étendue du territoire national.
Les céréales tels que le maïs, le haricot, le soja, le millet, le sorgho et arachides tous d’une mesure de 2,5 kg seront vendus respectivement à 1000, 1500, 1000,2000 et 2500 F.
Les tubercules, les petites ignames seront vendues 3 pour 1000F, les grosses, 3 à 2600 et un petit panier de patates douces livrées à 1000.
Par ailleurs, les volailles et les bêtes se vendent désormais à une pintade à 3500FCFA, une poule à 2000 FCFA, un coq à 3 000 FCFA, un canard à 7 000 FCFA et le couple pigeons à 4 000 FCFA, tandis que la chèvre sera à 30 000 FCFA, le mouton à 35 000 FCFA, un bœuf de 200 à 400 000 FCFA, un chien de 20 à 30 000 FCFA et enfin un porc de 20 à 40 000 FCFA.
Il faut préciser que ces prix ont été choisis conformément aux conclusions issues des échanges avec les producteurs et les enquêtes de terrain.
Kofi Meser
