Le gouvernement Togolais pour relever le faible taux d’électrification en milieu rural propose 04 pistes de solution à savoir l’hydroélectricité, le solaire l’éolienne et la biomasse. Ces solutions pourront permettre une effectivité de l’électrification pour tous les chefs lieux de région et les chefs lieux de préfecture du Togo.
A côté des efforts faits, le taux électrification en milieu rural est faible, estimé à 06% selon les chiffres de 2016.
Pour réduire ce déficit énergétique rural, le gouvernement s’est lancé dans la promotion de l’électrification à grande échelle en milieu rural et l’amélioration de l’éclairage public.
On note le cas de la petite centrale de Kpimé en 2010, dotée d’une puissance installée de 1,6MW, soit 1% de la demande de l’électricité était la seule source de petite hydro électricité.
Depuis décembre 2017 un projet d’électrification solaire est en cours et vise à apporter de la lumière à 02 millions de Togolais, soit 300 000 ménages, à l’horizon 2022.
Au ministère en charge du secteur, on tient davantage à une diversification des sources d’électricité pour affronter les besoins du monde rural.
Et brève échéance, on projette d’électrifier 145 chefs lieux de canton, on veut simultanément jouer avec les quatre tableaux qui sont l’hydroélectricité, la biomasse, l’éolienne et le solaire.
Dores et déjà , le ministère se fixe des ambitions comme le taux d’accès à l’électricité en milieu rural doit passer à 16% , la biomasse-énergie dans la consommation finale des ménages doit être réduite de 65% à 45%, la part de l’énergie solaire dans le bouquet énergétique national doit être portée à 50 (MWC) et celle des micro-barrages hydroélectriques à 30 (MW ) Danyi-konda, Bangha et Titira, la part du bio gaz et des biocarburants dans le mix énergétique national doit être portée de 1% en 2015 à plus de 2%. Le tout à l’horizon 2022.
Sans oublier les deux centrales solaires photovoltaïques, respectivement de 10 (MW ) à Mango dont la mise en service est prévue pour 2018 et de 05 (MW ) à Kara dont la mise en service est prévue pour 2018 et de (MW) à kara dont la mise en service est prévue pour 2019.
Il s’agit là des énergies renouvelables qu’il faut développer. Surtout qu’en termes de production locale, l’usage principal actuelle du potentiel hydroélectrique ne se focalise que sur le fleuve Mono, avec la petite centrale de Kpimé, il urge de développer de petites centrales hydroélectriques pour la fourniture d’électricité notamment pour les zones rurales et les communautés les plus éloignées indique t-on.
Et de poursuivre que la biomasse abonde et peut être utilisée pour la production de biogaz à usage domestique ou public parce que les déchets connaissent une valorisation progressive.
L’accès à des services énergétiques domestiques, fiables et modernes, à un coût abordable. Pour y arriver , des stratégies d’actions sont développées : l’intensification de la recherche et le développement des applications , l’incitation des fabricants locaux à produire des systèmes solaires et des fournisseurs à commercialiser le produits d’énergie solaire et les services associés de qualité , le soutien à l’industrie locale de l’énergie solaire , la vulgarisation par l’introduction de la technologie solaire dans le mix énergétique , encouragement du secteur privé local et international pour la création et l’exploitation de mini-centrales hydroélectriques , la mise en valeur des sites hydroélectriques de Landa Pozanda 4 (MW), Danyi- Konda 10 MW et Baghan 6(MW), le développement de programmes de vulgarisation pour faciliter l’utilisation générale des nouvelles technologies de la biomasse comme source d’énergie alternative , en particulier dans les zones rurales , l’encouragement de la recherche- développement sur le technologies de la biomasse , l’initiation des entreprises locales à produire des systèmes de conversion énergétique pour bne citer que cela.
La rédaction
