Les changements climatiques génèrent de nombreuses incertitudes au sujet de l’avenir de la planète. Les jeunes sont de plus en plus conscients des défis et des opportunités inhérents à la transition nécessaire vers une croissance à faible intensité en carbone, mais bon nombre d’entre eux ne sont pas prises en compte dans les processus de gouvernance liées au climat.
C’est d’ailleurs, l’une des raisons qui a motivé le partenariat initié par l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) et Oxfam pour pallier à ces genres de défis.
A ce défi évoqué s’ajoute : leur mobilisation pour l’action climatique, conditions sine qua non pour que les enjeux de lutte contre la dégradation de l’environnement, les effets des changements climatiques soient relevés efficacement.
Le partenariat en question a donc permis de réaliser une étude de mapping des processus politiques et cadres de gouvernance existants, et celui des organisations de la jeunesse mobilisée sur la gouvernance climatique et environnementale.
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L’étude s’inscrit dans le cadre du renforcement de capacités et engagement de la jeunesse dans le plaidoyer pour de meilleures politiques climatiques et sectorielles agricoles (transition agro écologique), énergétiques (transition énergétique) à l’échelle régionale, continentale et mondiale en Afrique.

Cinq pays de l’Afrique Sub-saharienne ont été choisis au cours de cette étude afin d’analyser les documents de stratégies dans la gouvernance climatique mais aussi évaluer le niveau de prise en compte et d’intégration des organisations de jeunes dans ces processus d’élaboration et de négociation.
Afin de valider le rapport régional de cette étude, un atelier régional hybride de validation s’est déroulé ce jeudi 21 avril en présence des deux acteurs. Les travaux de cette réunion virtuelle ont été modérés par ATTEGOUA H. Marcelline, coordinatrice du projet à JVE.

Plus spécifiquement, il s’est agi d’examiner, d’amender et formuler des recommandations pour la validation du rapport de l’étude ; de dégager des recommandations pertinentes à prendre en compte dans la programmation des ateliers de renforcement de capacité.
Selon Sena ALOUKA, le Directeur Exécutif des Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), cette étude a fait montre d’énormes avancées.
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“ Sur le plan organisationnel, nous avons pu donner aux organisations JVE du monde entier de fouiller et de se positionner sur la gouvernance climatique. Niveau capacité, des jeunes ont pu démontrer ce qu’ils savent faire. Il y a la dimension du savoir faire sur la thématique, des politiques qui sont en cours et l’Institut de jeunesse qui peut se positionner dessus.”, a t-il affirmé dans son intervention.
Pour Madame AZARA SANOGO , la représentante d’OXFAM au Burkina Faso, au delà d’avoir des jeunes qui sont presents au grands forums internationaux, il faut que ces jeunes portent un certain message.
“Les forums nationaux viendront permettre aux participants de travailler sur les recommandations qui ont été faites lors de cette étude.Il faut que les jeunes soient des soutiens au niveau des communautés. Car il y a pas de plaidoyer sans valorisation du développement local.”, a t-elle conclu.
Notons que d’ici à 2030 , le nombre de jeunes âgés de 15 à 24 ans devrait avoir augmenté de 7% pour atteindre près de 1,3 milliard, ce qui souligne la nécessité de leur fournir les connaissances et les opportunités dont ils ont besoin pour être une force positive pour le développement.