Dans le rapport qui sera présenté par le Chef du Gouvernement ce lundi aux USA à New York au Forum Politique de Haut Niveau, il est mentionné que l’ODD 15 qui a pour vision de préserver les écosystèmes terrestres en veillant à les exploiter de façon durable , et de façon à gérer durablement les forêts , de lutter contre la désertification , d’enrayer et d’inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité, a permis au Togo par la création de la réserve nationale de biosphère , d’intégrer 15 750 hectares de terres forestières au système national d’aires protégées.
Ce résultat s’est inscrit dans sa coopération avec ses pays voisins (Burkina-Faso, Bénin et Ghana) dans le seul but d’obtenir une meilleure gestion des ressources transfrontalières.
Le 27 septembre 2016, le Togo et le Bénin ont soumis conjointement à l’UNESCO pour reconnaissance, trois projets de création de réserves de biosphère dont une réserve frontalière : la réserve transfrontalière du bassin mono.
Entre 2015 et 2016, le Togo a réalisé son premier inventaire forestier national.
Selon les résultats de cet inventaire, le Togo dispose d’un taux de couverture en ressource forestières de 24, 24%.
Au titre des progrès réalisés en matière de gestion durable des forêts et notamment dans le domaine de reboisement, 6 604 hectares de nouvelles plantations communautaires ainsi que les efforts des privés.
En appui à l’état, la Société Civile a restauré au moins 1000 hectares sur toute l’étendue du territoire par la mise en terre des jeunes plants.
Sur la même période 05 aires ont été dotées de plans d’aménagement : Togodo, Fazao-Malfakassa, Abdoulaye, Alédjo et Amou Mono ; et 4 345 hectares d’aménagement forestier ont été réalisés dans le domaine forestier de l’Etat.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie et Plan d’Action Nationale pour la Biodiversité (SPANB 2011-2012), le Togo a lancé un vaste processus de délimitation et de sécurisation de ses aires protégées.
La nouvelle délimitation consensuelle avec les populations riveraines des aires protégées a permis la sécurisation de 7,4% du territoire.
La part du territoire protégée pour la conservation de la biodiversité est donc passée de 7 en 2015 à 7,4% en 2017.
Gestion durable des zones humides
Trois bassins versants en matière de gestion durable des zones humides sont dotés de plans de gestion. Il s’agit de la partie centrale, des bassins versants du ziso, de Haho et la partie Sud du bassin versant du Mono.
De 2014 et 2017 , 10 hectares de mangroves ont été restaurés pour la conservation de la biodiversité et des écosystèmes de mangroves dans les bassins des lacs Togo et Boko, 65,8 kilomètres de berges des cours d’eau ont été restaurés et stabilisés par des reboisements et des ouvrages antiérosifs.
Hector Nammangue