3 300 000 personnes meurent chaque année dans le monde entier de l’alcool et de la drogue. Aussi les mesures préventives bien qu’elles abondent n’arrive pas à estomper ce phénomène qui élève le taux de mortalité.
Pour y mettre fin à ce fait, la Croix Bleue du Togo œuvre dans la monde à travers 40 pays au monde partageant avec elle leur expertise d’où la filiale au Togo.
C’est dans cette optique elle a organisé en début de semaine un séminaire de formation de 05 jours sur le thème « Bonne gouvernance et gestion des Ressources humaines liés au tabagisme et à l’alcoolisme »
« Il s’agit dans ce projet de parler des compétences de la vie, qui peuvent permettre aux jeunes gens de pouvoir penser aux conséquences des actes qu’ils posent, liés à la consommation de l’alcool et de la drogue. Il est aussi besoin de travailler les mentalités, d’apprendre aux jeunes à faire de bons choix et à prendre de bonnes décisions » a indiqué la secrétaire générale de Croix Bleue Internationale, Anne Badd.
Le plan national de lutte contre la drogue et le crime adopté depuis 2009 se donne pour but de remporter des actions en milieu scolaire et extra scolaire.
Dans ce projet le Togo fait de la prévention et de la répression, en saisissant des quantités de drogues au niveau de l’aéroport du port et des frontières.
Je crois que ce projet que nous allons expérimenter en tant qu’institution pour que le programme que le gouvernement s’apprete à mettre en place sous peu en collaboration avec la CEDEAO et l’ONUDC puisse utilser ses résultats , en vue d’améliorer » Mawouena Bohm , sécrétaire permenanent adjoint du comité national intégré de lutte contre la drogue et le crime.
La croix bleue veut à travers cette action offrir un programme de prévention basé sur des données probantes en milieu scolaire.
Au total, environ 230 millions de personnes, soit 5% de la population adulte mondiale (entre 15 et 64 ans), ont consommé de façon illicite au moins une fois de la drogue en 2010, toute substance confondue, selon le rapport annuel de l’ONUDC rendu public à Vienne, son siège. Sur ce total, 200 millions étaient des consommateurs de cannabis.
Si les chiffres sont globalement stables par rapport à ceux de 2009, ils n’en cachent pas moins des évolutions inquiétantes soulignant notamment une augmentation de la consommation de drogue dans les pays en voie de développement ou une « prolifération » des sites de culture de cannabis en intérieur en Europe.
L’Europe est le plus grand marché d’importation de la résine de cannabis (haschich) essentiellement en provenance du Maroc, même si son importance décroît au profit de l’herbe de cannabis (marijuana), selon le rapport.
« La plupart des États membres de l’Union européenne signalent que la culture de l’herbe de cannabis est un phénomène qui semble se répandre », ajoute le rapport Cette évolution va de pair avec une « augmentation de la puissance du cannabis », prévient-il.
Les groupes criminels organisés utilisent ce procédé de plus en plus fréquemment, « pour réduire les risques » d’être découverts, selon l’ONUDC.
Kofi Meser
