Les Togolais risquent de connaitre une prochaine crise économique, suite à la poursuite des manifestations politiques qui vont se dérouler, si jamais le 27ème dialogue inter -togolais n’est pas gagné d’avance.
Ces manifestations politiques auraient du commencés cette semaine et enclencheraient comme à l’accoutumée une santé financière atteinte et obscurcie de part les perspectives économiques du pays en question, mais les protagonistes de la crise ont décidés de les surseoir.
Mais toujours est-il que si le dialogue n’aboutit pas, l’instabilité politique sera de mise. Si celle-ci est de mise, l’économie Togolaise dans sa fragilité recevra un coup.
Elle a récemment fait des émissions des titres du trésor en vue de lever les 150 milliards de FCFA de fonds soit 228 millions de dollars qui seront destinés à rembourser, la dette du secteur privé.
Les comptes de l’Office Togolais des recettes OTR, la principale régie financière du Togo n’étant plus solvable vis-à-vis des engagements de l’Etat.
Une opération déconseillée par le Fonds Monétaire International FMI qui s’inquiétaient qu’elles ne fasse exploser la dette publique.
Les professionnels de l’économie ne sont que des sensibilisateurs sur les méfaits de la crise politiques l’économie. Quand a ce qui concerne les politiques, en particulier les autorités gouvernementales elles décident juste des orientations de leurs actes.
Les impacts sur l’économie Togolaise
On assiste à un ralentissement des investissements , que ce soit interne ou à l’extérieur , à la diminution des recettes de l’Etat en passant par la cherté des produits ,de première nécessité , l’impact de l’instabilité politique sur fond de manifestations populaires quasi-hebdomadaires avec quelques fois des pertes en vie humaines , indicateurs qui ne sont plus à démontrer.
La BAD, la Banque Africaine de Developpement prévoit certes un retour du dynamisme de croissance du PIB du Togo pour les deux prochaines années car il ferait des progrès en matière de Developpement mais la majorité de sa population n’en a pas encore tiré les dividendes.
L’accès à l’eau potable demeure un vrai casse tète chinois tout comme l’accès à l’électricité soit le taux de pourcentage de 55,1%. Le citoyen togolais qui vit dans la pauvreté et le pays ne compte qu’un médecin pour 14500 habitants.
Aussi, la formation fournie par l’enseignement supérieur public, poursuit le rapport, ne répond ni aux besoins du marché du travail, ni aux problèmes de Developpement humain du Programme des Nations Unies pour le Developpement (PNUD) selon lequel, 51% de la population vit dans une pauvreté multimendisonnelle.
Les activités économiques seront à la traine du à la recrudescence des manifestations politiques, l’organisation des élections législatives et locales en 2018 et éventuellement d’un référendum sur la constitution.
Nonobstant les différentes reformes structurelles engagées par le gouvernement dans la bâtisse de l’économie togolaise avec comme finalité la maximisation des recettes de l’état, les résultats convainquent peu de personnes dans une atmosphère délétère et marquée par une méfiance excessive entre pouvoir et opposition, prenant ainsi en étau la population et la jeunesse en particulier.
En cette nouvelle année, l’activité économique devrait retrouver ses lettres de noblesse si le calme et la sérénité reviennent au niveau politique.
Avec l’abondance des précipitations qui surprennent les populations et l’apaisement des tensions politiques, la taille de l’économie togolaise devrait augmenter de 05% cette année, une prévision en deca de celle de la Banque Mondiale qui table sur une accélération.
Kofi Meser