Le Plan National de Développement (PND 2018-2022) par le Gouvernement Togolais , subdivisé en 3 parties notamment la mise en place d’un hub logistique d’excellence pour le commerce international , la création d’emplois à travers le développement des pôles de transformation agricole , de manufacture et d’industries extractives ainsi que la consolidation du Developpement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion se concrétisera en juillet Prochain.
L’adoption de ce plan qui se fera dès le mois d’Avril prochain suite à la politique de remplacement qui a été installé vis-à-vis de la SCAPE la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi qui est arrivée à terme en Décembre dernier se repose sur la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable.
Une stratégie nouvelle de développement qui devra désormais prendre en compte les questions essentielles à savoir celle du développement des secteurs sociaux et du capital humains, du développement à la base et de la jeunesse, de la consolidation des bases de la croissance économique et surtout la prise ne compte de la question de la vulnérabilité des Togolais.
Selon le Gouvernement ce plan a pour rôle d’assurer le bien être et l’épanouissement des populations, l’amélioration de la productivité et la compétitivité des secteurs de croissance.
Ce plan ambitionne de renforcer les infrastructures, de soutenir la croissance, la gestion durable du territoire et de l’environnement et du cadre de vie, le renforcement de la bonne gouvernance et la consolidation de la paix au Togo.
Pour information le taux de croissance du PIB est passé en moyenne de 4,3% sur la période 2009-2012 à 5,0% sur la période de 2013-2015, le Togo a respecté la plupart des critères de convergence de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine UEMOA, une situation qui fait que le taux d’inflation est resté en deçà de la norme communautaire qui est de 3%.
Sur d’autres plans, le taux de pression fiscale a franchi le seuil de 20% depuis 2014. La masse salariale en pourcentage des recettes fiscales a été également contenue sous la battre des 35%.
Les résultats de l’enquête QUIBB 2015 indiquent une baisse du taux de chômage qui est passé de 6,5% en 2011 à 3,4% en 2015 alors que le taux de sous emploi a progressé de 22,8% en 2015.
Alors qu’il était de 58,7% en 2011, le taux de pauvreté a connu une régression de 55,1% en 2015, une baisse de 3,6 points bien qu’étant insuffisant au regard des objectifs fixés par le gouvernement selon les efforts réalisés ces dernières années avec les reformes importantes opérées dans les domaines économiques et sociaux.
Kofi Meser