Togo /150 cantons plus pauvres, dans le viseur de l’ANADEB

Deux Projets, financés par la Banque mondiale ont été confiés à l’ANADEB l’Agence d’Appui au Développement à la Base pour le compte de l’année 2018. Ces deux projets qui sont dans le processus d’être peaufinés se donnent pour objectif de réduire la pauvreté et de permettre aux communautés à la base de se prendre en charge elles mêmes tout en répondant à leurs soucis celui de leur fournir un minimum de services socio-économiques de base.

Il s’agit notamment du (FSB) Projets de filets sociaux et Services de Base et le projet d’Opportunité d’emploi pour les Jeunes Vulnérables (EJV)..

Reçue ce vendredi sur une radio de la place, la Directrice de l’ANADEB, l’Agence National d’Appui au Développement à la Base, Madame Katanga MAZALO a décortiqué le programme de l’année 2018 et est revenu en détail sur l’ambition et les résultats qui seront obtenus dans le cadre de l’efficience de ces deux projets, sans toute fois passer sous silence les efforts accomplis par le gouvernement Togolais en termes de Developpement à la base, de l’autonomisation des communautés à la base et l’emploi des Jeunes.

Pour la Directrice Général de l’ANADEB, ses deux projets répondent à de nombreux défis, celui de contribuer de manière pragmatique à la réduction de la pauvreté et à la précarité.

« Pour l’année 2018, nous avons, en plus de nos projets programmes classiques le devoir d’accompagner les communautés dans la mise en place des infrastructures et leur gestion, l’amélioration du cadre de vie et dans les quartiers vulnérables, le cantonage, l’amélioration des revenus des producteurs au sein des regroupements a-t-elle affirmé.
Et de préciser « Nous avons deux nouveaux projets que le gouvernement nous a confié avec le financement de la banque mondiale ceux sont des projets de filets sociaux et des services de base FSB et le projet d’opportunité d’emploi pour les jeunes Vulnérables EJV. Pour la réalisation de ces projets c’est d’amener au moins 14 milles (14 000) jeunes togolais à travailler à priori dans les zones rurales. Ca ressemble un peu au volontariat d’Engagement Citoyen que nous faisons en ville que nous allons répliquer en milieu rural. Et là nous allons travailler dans 200 communautés les plus vulnérables de notre pays. Le ciblage se fera au niveau de chaque préfecture avec une méthodologie aléatoire. Ces jeunes volontaires auront à effectuer des travaux communautaires identifiés par leurs communautés. Ce qui est intéressant c’est que le volontariat des jeunes démarre avec le renforcement de leurs capacités pour l’entrepreneuriat et donc on sait dit qu’on doit pouvoir trouver 10 milles pour qu’ils puissent se prendre en charge, à travers des métiers qu’ils auraient choisi et dans lesquels ils seront accompagnés. On va contractualiser avec des prestataires pour aider ces jeunes là dans la réalisation de leurs projets » a-t-elle justifié.

Par ailleurs, vantant les mérites des deux projets qui se peaufinent, madame Kadanga Mazalo, indique que ces projets sont partis d’une étude réalisé grâce à l’INSEED dans la sélection des cantons qui seront bénéficiaires.

« Nous sommes partis des résultats de l’INSEED, il nous a donné la liste de 150 cantons, les plus pauvres au Togo répartis dans les 05 régions. Au niveau de chaque région, ses cantons sont répartis dans les préfectures des régions, la communauté dans lesquelles les deux projets seront exécutés se fera par tirage au sort. Si on est dans un canton et qu’on se retrouve à cette séance de tirage au sort, les cantons choisis viendront par les représentants de leurs villages. Si vous avez 20 villages vous viendrez avec les représentants des 20 villages et au moment de tirer, c’est peut être le canton A qui viendra faire le tirage dans le canton B. Les premiers qui feront le tirage bénéficieront du projet des infrastructures, les deuxièmes et les troisièmes auront pour bénéfice les transferts monétaires. Et les deux derniers qui feront l’objet de tirage se contenteront du projet de l’emploi des jeunes vulnérables » a-t-elle précisé.

Dans ce même ordre d’idées, elle a égrené une kyrielle d’initiatives prises par le gouvernement Togolais en faveur des efforts de lutte contre la pauvreté et de développement à la base.

Créée en janvier 2011, l’ANADEB puise sa réussite dans l’intérêt des communautés à la base à se prendre en charge elles même. Elle s’implique dans les diagnostics participatifs, à l’élaboration de plans de développement de quartier et de village, à la recherche constante de la qualité, à la célébrité dans l’exécution des projets avec une forte valorisation des compétences et expertises locales.

Hector Nammangue

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