En fin de semaine dernière s’est tenu à Lomé un atelier national de validation des études relatives à l’évaluation et à la prévision des besoins en capital humain dans le secteur agricole par le ministère en charge de l’agriculture ,de l’Elevage et de la Pêche.
Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre du projet Stratégique de développement des ressources humaines en science, technologie et agro-entrepreneuriat pour la sécurité alimentaire en Afrique (AHC STAFF)
Soutenu financièrement et techniquement par le CAROF/WACARD, l’atelier a eu pour objectif d’examiner, d’enrichir et de valider les rapports issus des différentes études.
Les dites études en 2012 ont révélé que les maux dont souffrent les Plans Nationaux d’Investissement Agricole (PNIASAN) est le manque ou l’insuffisance du capital humain.
Pour venir à bout de ce manquement, les études relatives à l’évaluation et à la prévision des besoins en capital humain dans le secteur ont été commanditées.
Il s’agit notamment de quatre études l’analyse des Programmes Nationaux d’Investissement Agricole PNIA , l’évaluation des besoins en capital humain au plan quantitatif et au qualitatif du point de vue institutionnel , l’évaluation des besoins en capital humain le long des chaines de valeur agricoles et la détermination de l’écart de rendement.
Les résultats de ces études ont fait objet de validation au cours de l’atelier.
La Directrice des ressources humaines du ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, Mme Ginette Kayi Aguey-Wognon , représentant le ministre a indiqué que le secteur de l’agriculture demeure un levier essentiel de la création de richesses et d’emplois, du développement inclusif et de la promotion de la croissance économique pour la majorité des pays africains. C’est donc conscient de ce potentiel que les pays africains ont pris, depuis des années, plusieurs mesures et engagements pour booster le secteur et améliorer les conditions de vie des populations.
« Le Togo n’est pas resté en marge et depuis 2011, le PNIASA a été mis en œuvre avec des résultats satisfaisants. Cinq ans après le PNIASA, le Gouvernement s’est doté, pour la période 2017-2026 du PNIASAN et d’une nouvelle politique de développement agricole à l’horizon 2030 qui ont identifié comme stratégie majeure de mise en œuvre, le développement des agropoles »
Il faut noter que le projet est mis en eouvre dans cinq pays Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Gambie, Sénégal, Togo. L’objectif est d’étudier aux plans quantitatif et qualitatif les besoins du secteur agricole Togolais.
Kofi M