Secteur agricole : l’étude sur la contribution des partenariats public-privé validée

Un atelier de validation de l’étude sur la contribution des Partenariats- Public-Privé au développement du secteur agricole a eu lieu, vendredi dernier à Lomé.

La rencontre a permis d’enrichir le document et de l’adopter. Initié par le Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités, pour le Développement au Togo (CADERT), qui vise à doter le Togo d’un instrument de référence, dans l’identification des axes et types de collaborations entre les secteurs privé et public, en matière d’investissement agricole.

Le secteur agricole joue un rôle essentiel dans le développement économique et social du Togo. En 2017, déjà, il représentait près de 41,3 % du PIB et occupait près de deux tiers des actifs.

Il contribue efficacement à lutter contre la pauvreté, le chômage et à promouvoir la croissance économique inclusive.

Cependant, malgré les efforts entrepris par le gouvernement pour reformer le secteur agricole et le rendre plus compétitif, le secteur reste confronté à certains défis de taille, dont la mobilisation des ressources.

Dans ce contexte, le dit Centre, avec l’appui de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), a commandité une étude sur « la contribution des Partenariats- Public-Privé au développement du secteur agricole » dont le rapport a été soumis à validation.

C’était aussi l’occasion pour les participants de plancher sur les défis liés au système agricole au Togo, aux climats des affaires dans le secteur agricole et d’enrichir le document en vue de son adoption. Ce qui permettra au Togo de disposer d’un cadre de référence pour les investissements agricoles.

« Le gouvernement togolais est aujourd’hui pleinement engagé dans la recherche des voies et moyens pour développer des chaînes de valeurs de filières porteuses et mettre en place des agropoles et des pôles de compétitivités pour la transformation agricole, afin de promouvoir la création des emplois agricoles » a indiqué Essoham Edjéou, le Directeur Cabinet du ministère de la Planification du Développement.

Cette volonté s’est manifesté à travers l’élaboration sur la période 2018-2025 d’un nouveau Plan National d’Investissement et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIA-SAN) et du Plan National de Développement (PND 2018-2022). Ce plan s’attèle à développer les pôles de transformation agricole, manufactures et d’industries extractives.

« Les partenariats-Public-Privé de plus en plus utilisés, sont devenus un instrument efficace pour la mobilisation des ressources dans le financement du développement des pays, car marquant une association entre le secteur public privé, pour mettre en œuvre des actions qui concourent au bien etre des populations » a confié, Olivia Gnassingbé, la directrice du CADERDT.

Edem Kolani.

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