Risques d’inondations : Des experts font des recommandations

Mesures de sécurité des experts ouest-africains face aux risques de catastrophes

Les prévisions pluviométriques 2018 pour l’Afrique de l’Ouest ne rassurent pas. Des experts font des recommandations pour faire face aux risques de catastrophes. Les risques liés aux débordements des cours d’eau sont moindres jusqu’en juin 2018.

Toutefois, au regard des cumuls  pluviométriques moyens ou supérieurs attendus dans toute la bande bimodale et des probabilités d’occurrence d’événements pluvieux intenses, des inondations localisées pourraient être observées.

Les experts font une série de recommandations.

La première est d’éviter l’occupation anarchique des zones inondables, d’entretenir une collaboration forte entre les services hydrologiques et météorologiques pour la mise en place de systèmes intégrés de suivi et d’alerte précoce du risque d’inondation. La deuxième recommandation faite par les experts est de renforcer les échanges entre les agences en charge du suivi des inondations, celles de la réduction des risques de catastrophes et celles en charge des aides humanitaires.

La troisième recommandation est d’appuyer les services techniques à ne pas baisser la garde par rapport au suivi de la ressource en eau pour la satisfaction des différents usages, au vu des prévisions hydrologiques caractérisées par la coexistence des zones d’écoulements excédentaires et déficitaires.

Dans les localités où la saison des pluies serait plus humide, il y a des risques de choléra, de malaria, de dengue, de bilharzioses et de diarrhée.

Il faut donc informer et renforcer les capacités des systèmes de santé nationaux, à travers la protection civile, les plateformes nationales sur la réduction de risques de catastrophes, la diffusion de bulletins de suivi des maladies climato-sensibles, la sensibilisation des populations et décideurs et le renforcement de la collaboration entre les services de météorologie et de santé.

Les autres recommandations de taille sont les suivantes : prévenir les maladies, en vaccinant les populations et les animaux, mettre en place des stocks de moustiquaires, d’antipaludéens, de chlore et d’autres produits de traitement de l’eau, suivre la qualité de l’eau et assainir les villes et villages, à travers des opérations de drainage des eaux et de curage des caniveaux. En dernier lieu, il est recommandé de prévenir les épizooties à germes préférant de bonnes conditions humides.

Source : Forum 2018 des Prévisions saisonnières des caractéristiques agro-hydro-climatiques dans les pays du golfe de Guin

- Publicité -spot_img

Laisser un commentaire

lire la suite

Articles récents