Comme à l’accoutumée, le ministère de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière n’est pas restée en marge de la célébration de la Journée mondiale des Océans ce 8 juin.
Toutefois, cette édition placée autour du thème : « Revitalisation : Action Collective pour les Océans » s’est déroulée sur le site Miadjoe : un complexe balnéaire situé au cœur de la ville d’Aného.
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Organisée en collaboration avec l’Association Moi Jeu Tri et les communes du lac (Aného), l’objectif de la journée était de repenser nos manières de faire, de consommer et de travailler, et ce, tous ensemble sur nos océans.
Affaiblir l’océan
« L’océan reçoit beaucoup plus qu’il ne peut supporter (gaz à effet de serre, le fumier et les engrais, le plastique, la pollution pétrolière et bien plus encore). Cela conduit à la destruction des écosystèmes marins. Toutes les 60 secondes, un camion de plastique pénètre dans l’océan et 8 millions de tonnes de déchets plastiques y sont rejetés chaque année. », a averti Edem Tengue , le ministre en charge de l’économie maritime lors de son entretien avec les acteurs de la pêche des communes des lacs.
Et précise-t-il « Mais la préservation des océans exige que nous allions au-delà du cadre juridique et règlementaire. Nous sommes en pleine crise des océans ! Nous prenons l’océan pour un dépotoir. »
En effet, la pollution des mers est devenue un tel fléau que déjà en 1992 la sonnette d’alarme a été vigoureusement tirée au sommet de Rio lors la conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement où l’initiative a été prise de consacrer une journée à la thématique de la protection des Océans.
En 2015, un des Objectifs de Développement Durables a été élaboré à cet effet, le numéro 14, qui appelle à « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines … »
Une action collective nécessaire
Pour garantir un océan sain et productif, au service de toute la planète, le ministre Edem Tengue recommande que des actions urgentes et spécifiques devront être menées en synergie par tous.
« L’Onu nous y interpelle à travers le thème de cette année ‘’Revitalisation : action collective pour l’océan’’. Au Togo, le gouvernement à travers le ministère de l’Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière s’est engagé pour cette cause en travaillant sur différents programmes liés à l’aménagement de l’espace marin togolais. », a-t-il affirmé.
Et d’ajouter « Plusieurs actions d’envergure en matière de gouvernance maritime ont été entreprises, entre autres, l’élaboration de la stratégie nationale pour la mer et le littoral qui repose sur les actions en faveur de l’amélioration de la conservation et de l’utilisation durable des océans et de leurs ressources, la protection durable de l’environnement marin et côtier, ainsi que la promotion de la recherche et la sensibilisation en matière de la connaissance du domaine maritime. »
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Toujours à la recherche d’un nouvel équilibre dans la relation humaine avec l’environnement marin, Edem D’Almeida le Président de l’Association Moi Jeu Tri a lancé ‘’planète bleue.’’
Un livret pédagogique qui compte accompagner et sensibiliser les élèves et les enseignants face aux enjeux que la protection marine nous impose.
« Pour la protection des océans et des écosystèmes marins, notre association a pu bénéficier d’un partenariat novateur avec la fondation de la mer pour lancer ‘’planète bleue’’, un outil pédagogique en faveur des jeunes générations. Nous parlons des citoyens d’aujourd’hui et de demain pour les sensibiliser sur la gestion des écosystèmes marins, sur la protection et la restauration de nos océans. »
Pour information, dans son dernier rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a conclu que l’océan est désormais plus chaud, plus acide et moins productif et les phénomènes extrêmes gagnent en intensité.
Il produit plus de 50% de l’oxygène de la planète, constitue la principale source de subsistance pour plus d’un milliard de personnes et fournit du travail, grâce à ses industries, à quelque 40 millions de personnes.
