Le Centre pour la justice environnementale Togo (CJE-Togo) agit à plusieurs niveaux pour promouvoir une exploitation responsable des ressources halieutiques, respectueuse de la planète et des hommes. Le centre plaide avec multiples actions auprès du gouvernement une bonne gouvernance de la mer et une gestion de pêche responsable.
Dans la droite ligne de ses objectifs, il a encore rencontré mercredi au port de pêche de Lomé les pêcheurs. En collaboration avec le syndicat national des pêcheurs du Togo (SYNAPETO) , c’est un atelier de renforcement de capacités des pêcheurs, des femmes commerçantes et transformatrices de poissons sur la pêche durable et la transition énergétique qui a été organisé.
Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement de capacités et mobilisation communautaire des pêcheurs, femmes transformatrices et commerçantes pour la transition énergétique juste ».
« Aujourd’hui nous avons rencontré les pêcheurs, les femmes pêcheurs et transformatrices de poissons. Et il était question de renforcer leurs capacités sur la pêche durable qui est une pêche responsable et respectueuse de l’environnement et des bonnes pratiques de pêche. Cette pêche proscrit l’usage des filets non homologués, l’usage des produits toxiques comme les énergies fossiles. », a expliqué M’Koumfida Bagbohouna, coordonnateur de programmes au CJE-Togo.
Avant d’ajouter « Près de la moitié de notre consommation vient de la pêche. Cependant, les impacts de la pêche sur l’environnement sont loin d’être négligeables. Nous les avons donc interpellés sur les dangers liés sur l’exploitation du pétrole en mer. Une énergie qui est assez dévastatrice pour l’environnement. »
« Nous avons travaillé sur le plan sensibilisation et formation. Les bonnes pratiques de pêche pourront rendre notre activité plus rentable et plus responsable. Les bonnes pratiques de pêche se concrétisent par la réglementation de la pêche. C’est définit par l’usage des petites mailles des filets qui est proscrit. L’Usage du carburant ou des groupes électrogènes qui intoxiquent les poissons. », a affirmé Abou Dermane Adam, secrétaire général du SYNAPETO.
La pêche est une activité économique importante. La production mondiale représente 167 millions de tonnes environ, dont 146 millions sont destinées à la consommation humaine. Cette production s’intensifie, faisant place à des techniques de moins en moins vertueuses qui contribuent à la surexploitation des ressources halieutiques et à la destruction des habitats.
Edem K.