Selon la conclusion du 5èm Rapport de synthèse du GIEC est sans ambiguïté et particulièrement sévère : « L’influence de l’homme sur le système climatique est claire et en augmentation, avec des incidences observées sur tous les continents. Si on ne les maîtrise pas, les changements climatiques vont accroître le risque de conséquences graves, généralisées et irréversibles pour l’être humain et les écosystèmes»
Les modifications de températures que subissent l’environnement sont la conséquence du rechauffement climatique dont soufre le globe térrestre.
En effet plusieurs causes sont évoquées parmi lesquelles la destruction de la couche d’ozone par l’action de l’homme à travers l’effet de serre.
L’afrique est le continent le plus touché pourtant il est moins responsable de la dégradation de la couche d’ozone que les autres continents principalement les pays developpés.
L’effet de serre n’est pas toujours négatif mais la chaleur génerer par lui contribue au rechauffement de la planète.Les populations les plus touchéés sont celles situées sur les côtes du littoral.En fait la majeure partie de chaleur fourni par l’éffet de serre sont stoquées dans les océans qui n’arrêtent pas de chauffer et dès qu’il libère cette chaleur elle arrive avec la plus grande énergie et frappe de plein fouet ces dernières.c’est la raison pour laquelle dans la plus part des cas il fait de plus en plus chaud dans les zonesqui bordent le littoral des océans;ce phénomène engendre la désertificatioin et les grandes pluies dans les régions à grande pluviométrie et bien d’autres selon l’Organisation mondiale de la Météorologie(OMM).Toutefois selon l’OMS les femmes et les enfants sont les plus affectées quant’aux conséquences du changement climatique.
Dans les zones à forte pluviométrie à l’instar de la partie septemtrionale du cameroun, les innondations affectent les secteurs de la santé avec le choléra,la famine,la malnutrition et la dénutrition,l’insalubrité s’installe à cause du manque d’habitation et dans les régions chaudes c’est le developpement des maladies cardiovasculaires,les maladies de la peau et tout ce que cela comporte.
Dans tous les cas que ce soit dans les zones chaudes ou froides les changements climatiques changent le mode de vie des populations, raison pour laquelle des méthodes d’adaptation devraient être trouver pour que d’ici 2020 nous puissions selon l’OMM faire face aux changements climatiques et améliorer les conditions de vie des populations.
Les changements climatiques et l’inertie des systèmes
Les changements climatiques induits par cette augmentation de la concentration des gaz à effet de serre auront des conséquences multiples et encore difficiles à cerner. Cependant, ils devraient causer des modifications, aux échelles régionale et planétaire, de la température, des précipitations et d’autres variables du climat, ce qui pourrait se traduire par des changements mondiaux dans l’humidité du sol, par une élévation du niveau moyen de la mer et par la perspective d’épisodes plus graves de fortes chaleurs, d’inondations, de sécheresses…
Ce qui change par rapport aux variations climatiques naturelles que l’Homme a pu connaître, c’est que la vitesse moyenne du réchauffement est supérieure à tout ce qui a pu se produire, avec une élévation de température jamais atteinte depuis plus de deux millions d’années.
Ce dérèglement climatique étalé sur une centaine d’année sera comparable aux variations de températures qui nous séparent d’un âge glaciaire (5 à 6°C) et donc d’une ampleur inégalée depuis au moins 10 000 ans.
Soulignons que le dernier âge glaciaire date d’environ 18 000 ans et qu’il a fallu plusieurs milliers d’années pour que la température baisse de 5 à 6°C, il est en effet, ici question d’une centaine d’années…
Les réponses des différents systèmes (climatiques, écologiques, socio-économiques) affectés par ces changements climatiques sont caractérisées par une inertie inhérente qui fait que certaines conséquences seront irréversibles ou persisteront des millénaires.
De surcroît, les conséquences dépasseront la capacité de réponse des systèmes naturels et humains qui pourraient être définitivement altérés ou détruits.
À ce titre, le GIEC souligne l’importance des « mesures d’adaptation et d’atténuation anticipatoires ». En effet, la stabilisation voire la réduction des émissions à un niveau peu élevé ne permettront plus de prévenir les changements climatiques en cours. D’autant plus qu’en général, plusieurs années sont nécessaires à la mise en oeuvre de plans d’actions de la part de nos sociétés face à des problèmes importants, un temps précieux qui peut accroître considérablement la durée de certains effets ou les rendre irréversibles.
En général, ce sont les populations des pays en voie de développement, qui seront le plus exposées aux conséquences des changements climatiques notamment à cause de leur manque de moyens.
Kofi Meser