Les cadres du ministère de l’Agriculture outillés sur le TIRSAL

Après son lancement le 25 avril dernier par le chef de l’état Togolais , le TIRSAL (Togo Incentive BASED Risk Sharing for Agricultural Lending) , le mécanisme innovant de financement du secteur agricole basé sur le partage de risque continue d’être activé par le gouvernement Togolais pour son ample opérationnalisation dans les 05 régions du Togo .

Les participants

C’est suite à ces résultats escomptés que le ministère en charge de l’Agriculture, chargé du Programme a ouvert ce mardi matin à Lomé, une formation de 03 jours à l’endroit des cadres du dit ministère sur les stratégies marketing et communication du TIRSAL .

Au cours de ces 03 jours, les experts venus du Nigéria vont échanger avec leurs homologues du Togo sur les défis aux quels sont confrontés les agriculteurs de notre pays et de la stratégie qui sera mise en place pour savoir identifier les besoins des populations agricoles à la base et de comment les résoudre définitivement.

La table d’honneur

« Cette formation va permettre aux cadres du département du ministère de l’agriculture de pouvoir relayer sur l’ensemble du territoire nationale, la densité des modules qui seront développés pendants les jours, ca va de la gestion du foncier aux techniques culturales et à la maitrise du climat avec les relations qui seront développés avec la météo » a confié le Colonel Ouro Koura Agadazi, le ministre en Charge de l’Agriculture.

Et d’ajouter «  Ca va aider au niveau de la capture des ressources externes émanant des banques de la place et surtout les messages qui doivent passer en vue de créer une meilleure structuration des acteurs. Ceci donnera une garantie aux banques, car il va se développer une caution solidaire entre les acteurs des différents maillons de la chaine, au-delà de cela, on peut évoquer les facteurs endogènes liés au changement climatiques et cette situation est observée dans les pays développés comme moins développés. Pour mettre fin à cette situation, il faut que la formation débouche sur la capacité de mettre en place un mécanisme qui facilitera la contractualisation des activités »

En outre, le Gouvernement togolais a recouru à l’appui technique de la Nigérain Incentive-Based Risk Sharing for Agricultural Lending NIRSAL avec le concours de la Banque Africaine de Développment BAD, d’où la mobilisation des experts nigérians pour la formation initié au Togo.

« C’est pour nous permettre de mieux outiller nos amis togolais pour qu’ils puissent savoir comment mieux identifier les besoins de leurs agriculteurs, pour voir quels sont leurs besoins ? Comment est ce qu’on peut les abordé ? Quel message on doit porter à leur endroit et comment comblé leurs besoins ? Car en fait le projet TIRSAL est mis en place pour servir les agriculteurs qui sont dans les communautés à la base, dans les recoins du Togo » a expliqué l’experte Nigériane de NIRSAL, Diane OKOKO.

Et de poursuivre de plus belle «  nous devons avoir les idées claires de ce qu’ils veulent, car ce projet se donne pour objectif de régler les problèmes auxquels les agriculteurs sont confrontés et nous ne devons pas allé vers quelqu’un qui a un problème particulier et lui apporté un autre problème, il faut qu’on sache les besoins réels de ces populations agricoles afin de mieux les aidés, quels sont les défis auxquels ils sont confrontés et comment apportés des solutions majeures afin de relever ses défis tels sont les principaux sujets de cette formation  qui nous aidera entant que communicateurs qui iront sur le terrain vers eux pour pouvoir passer le message , de bien le faire »

Il faut préciser que le TIRSAL se donne plusieurs résultats dans le secteur agricole qui sont entre autres ; d’atteindre l’accroissement des prêts bancaires au dit secteur de 0,2% en 2017 à 5% dans un délai maximum de 10ans ; intensifier les prêts aux petits exploitants agricoles pour atteindre 50% du portefeuille total des financements octroyés au secteur ; accompagner environ un million d’agriculteurs d’ici 2021 grâce à des mécanismes de professionnalisation des chaines de valeur et de mise en commun des IMF et des coopératives agricoles ;réduire le taux d’intérêt des crédits octroyés de 15 à 7,5 – 10,5%.

Hector Nammangue

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