Le jeudi 24 mai dernier à Niamtougou dans la préfecture de Dankpen une délégation de la direction régionale de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche conduite par son directeur , Djitena Togaba a sensibilisé la chefferie traditionnelle , les techniciens spécialisés en élevage , des chefs de section préfectorale de contrôle vétérinaire et des chefs section préfectorale de contrôle vétérinaire et des peuls sédentaires sur des champs maudits et sur la vaccination contre la charbon bactérien constaté dans certaines préfectures de la Région de la kara.
Initié par le ministère en charge de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche avec l’appui de l’UEMOA, cette opération de sensibilisation se situe dans le cadre du projet de lutte contre le charbon bactérien au Togo.
La rencontre a permis à la délégation de procéder à une large sensibilisation sur les champs maudits de charbon bactérien en vue de susciter une prise de conscience et un changement de comportement des populations des zones infectées.
A en croire, les explications de Djiena Togaba , la maladie du charbon bactérien ou fièvre charbonneuse est une maladie infectieuse des mammifères transmissibles à l’homme et se transmet par une bactérie appelée Bacille de l’Anthrax.
Il a précisé que toutes les espèces de mammifères, domestiques peuvent être atteintes et que les plus exposés sont les herbivores, en particulier les ruminants ajoutant que la maladie touche aussi les carnivores nourris avec des viandes infectées.
« L’animal se contamine en broutant de l’herbe au ras du sol des champs maudits et pour l’homme, il se contamine par les voies cutanées digestives et respiratoires dans la poussière. Elle se manifeste chez l’animal par une infection généralisée, un écoulement anal, nasal et de sang noir non coagulable, ventre ballonnée, urine très foncée et une mort subite en l’absence de traitement » précise t-il.
Chez l’homme, il y a la présence de boutons cutanés avec plaie noir, douleur au ventre, sang noir dans les selles, le rhume et atteinte des poumons et une mort subite en absence de traitement.
Par ailleurs, pour remédier à cette maladie le seul moyen est une vaccination dont la protection est acquise après 15 jours, un rappel doit se faire après un an. Le vaccins est disponible aux postes vétérinaires et dans des cabinets privés. Son coût est de 200FCFA par bœuf et 100FCFA par mouton ou chèvre.
Les responsables ont invité la population a ne plus amener les animaux dans des champs communément appelés champs maudits eou il existe des germes de cette maladie et ont remmandé à tous d’éviter de manipuler ou de consommer les animaux morts ou non inspectés par les docteurs vétérinaires avant leur vente.
Hector Nammangue
