Pour pouvoir mener à bien et plus efficacement sa mission celle de réaliser des pistes rurales et un entretien du réseau routier au Togo au titre de l’année 2019, la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) espère pouvoir mobiliser 15 milliards de FCFA.
Cette somme mirobolante est issue de l’examen et l’arbitrage des résultats de cet avant-projet de budget, qui a été évalué à 30, 26 milliards de FCFA.
Des recommandations ont été faites, à cet effet au cours des travaux de la conférence de programmation pour l’élaboration du projet de budget programme, exercice 2019, qui a réuni divers acteurs nationaux impliqués dans la gestion de ce secteur en juin dernier.
Selon le premier responsable, monsieur Sylvain OUTCHANTCHA, la Société entend mobiliser 15 milliards de FCFA sur un budget prévisionnel de 30,26 milliards de FCFA afin de mener à bien les actions prévues dans le plan de mise en œuvre du programme d’entretien et d’ouverture des pistes rurales.
« Ce montant porte notamment sur des besoins réels identifiés par les services techniques du transport routier, à l’issue d’un travail de collecte de données routières, menée au cours de l’année, à travers toutes les régions du Togo, se rapportant à un réseau de 3613km sur 11800 km du réseau existant » a-t-il indiqué lors de la conférence de programmation pour l’élaboration du dit budget programme à lesquels divers acteurs ont pris part en juin dernier.
Garantir la durabilité des routes
A en croire le directeur Général des Travaux Publics M. kanfitine Issa Tchédé, les 50% des 15 milliards de recettes prévisionnelles de la SAFER seront destinés à l’entretien des routes nationales revêtues et en terre, 20% aux pistes rurales, 20% aux principales voiries urbaines et 10% restants aux travaux urgents ou transversaux.
Pour le ministre en charge des Transports du Togo, NInsao Gnofam vu la situation de l’état des routes au Togo, il est impérieux que les acteurs impliqués dans la réalisation et l’entretien du réseau routier national ainsi que les populations adoptent des comportements responsables et citoyens.
« La route est importante pour faciliter la mobilité des personnes et des biens. Mais la route est aussi la 01ère victime de toutes les agressions liées aux surcharges des véhicules, aux manifestations politiques qui amènent parfois les gens à agresser la route en brûlant les pneus sur les chaussées, en cas des biens publics dans l’emprise etc… Ces dommages font que nos routes n’ont pas beaucoup de chance à vivre » a-t-il confié.
Il faut noter que c’est soucieux d’améliorer les conditions de vie des populations que le chef de l’état a alors initié depuis une dizaine d’années , un vaste programme de réhabilitation et de modernisation des infrastructures routières, qui demande beaucoup de ressources financières en vue de sa mise en œuvre.
Kofi Meser