La production céréalière Togolaise enregistre un excédent de 21%

Le Togo a enregistré un excédent de production céréalière d’un taux signifcatif et annonce encore de beaux jours dans l’avenir pour le secteur agricole.

Cet enregistrement fait suite au terme de la précédente campagne comme plusieurs années.

Dans une note informative,Ouro k. Agadazi, le ministre en charge de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Hydraulique, a indiqué que la campagne agricole 2018 du Togo a fait un bond qualitatif.

À en croire, les chiffres diffusés par le département ministériel, la production nationale céréalière s’est accrue de l’ordre de 21% en rapport avec les différents résultats des années passées.

Dans son inventaire, le ministère en charge de l’Agriculture au Togo relève que ce sont les flières sorgho, le mil et les tubercules qui ont permis de porter ce nouvel élan de l’agriculture au cours de l’année dernière.

De l’analyse des responsables du département ministériel, cette croissance soutenue depuis plusieurs années maintenant enregistrée dans le secteur agricole traduit la dynamique de performance qui se confrme toutes les saisons.

Une impulsion qui augure, d’après le ministre Ouro- Koura Agadazi, des performances plus signifcatives à l’avenir.

Dans les prochaines éditions, le gouvernement compte mettre désormais le cap sur la transformation des produits agricoles à travers la mise en œuvre d’une véritable industrie agricole.

Se réjouissant de ces performances le département ministériel souligne par ailleurs les différents défis en matière agricole qui attendent le Togo.

Pour maintenir le cap de cette croissance dans les années à venir, le gouvernement togolais ambitionne d’offrir davantage de visibilité au secteur et de viabilité à ses acteurs, le gouvernement togolais, en élaborant le Programme national de développement (PND 2018 2022) compte créer une véritable chaîne de valeur dans le secteur.

La mise sur pied des agropoles dont la date d’opérationnalisation est encore en attente, est présentée par le gouvernement comme une mesure de développement intégral d’ici à l’horizon 2030.

L’opérationnalisation du Mécanisme incitatif au financement agricole (Mifa) dont la phase de démarrage a été lancée il y a deux semaines par le chef de l’Etat, se présente comme une alternative au manque de soutien fnancier à l’agriculture togolaise.

L’Etat compte ainsi se porter comme une assurance des prêts qui seront octroyés par le système fnancier. Sur les dix prochaines années les pouvoirs publics tablent sur une croissance agricole annuelle de 10%.

Aujourd’hui, le financement agricole représente moins de 5% des prestations des banques commerciales togolaises.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement 2018 2022, l’agriculture occupe une place de choix pour l’émergence du Togo en son deuxième axe qui est relatif au « développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industrie extractives »

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