Le bilan de la première étape de prise en charge des victimes vulnérables des violences politiques qu’a connue le Togo en 2005 s’est faite la semaine dernière par l’équipe dirigeante du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale HCRRUN .
Ce bilan présenté, a enrégistré des chiffres assez spectaculaires ,après indemnisation des dites victimes. Des résultats faisant montre du travail louable, que la dite institut mediateur de la république , abat pour que les droits des victimes de 2005 soient respectés telle souhaité par le chef de l’état Togolais.
Sur les 137 victimes vulnérables annoncées pour cette étape , 96 ont été effectivement prises en charge.
A ces 96 s’ajoutent 11 victimes dites spéciales , ce qui fait en tout 107 victimes que le HCRRUN a prise en compte sur le plan psychomedical.
Sur les 137 victimes du départ , 18 seraient décédés , 15 n’ont pas été retrouvées malgré les recherches des autorités traditionnelles et administratives et de la cellule du HCRRUN chargée de la localisation des victimes.
07 autres victimes contactées n’ont pas , pour des raisons diverses fait le déplacement de Lomé et ne disposant d’aucune des pièces demandées par le HCRRUN n’a pu etre prise en charge.
« Concernant les 137 victimes vulnérables initialement retenues le bilan fait apparaitre que 41 qui personnes qui n’ont pas pu etre prises en charge. Nous tenons à préciser que les portes du HCRRUN sont toujours ouvertes et que les droits des victimes non encore retrouvées ou décédées restent et demeurent inviolables. Ces victimes rentreront dans leurs droits lorsqu’elles se manifesteront ou feront les procédures nécessaires pour ce qui concerne les ayant droits » a confié Mme Awa Nana-Daboya, présidente du HCRRUN .
IL faut préciser que les premières opérations du HCRRUN ont été un succès. La première phase entamée depuis décembre 2017 va se poursuivre au cours de ce mois de mars.
Le HCRRUN a été crée par décret présidentiel du 24 mai 2014 pris en conseil des ministres.
Hector Nammangue