L’ONG Les Amis de la Terre Togo en conférence de presse ce jeudi à Lomé a indiqué clairement dans leur formulation de recommandations au gouvernement, que la suppression de l’usage des énergies fossiles est la meilleure solution pour prôner et promouvoir la biodiversité et la protection de l’environnement au Togo.
Selon l’Organisation de la Société Civile qui milite pour la protection de l’environnement, la seule énergie fiable qui ne causerait pas de dommages à la nature ni aux communautés togolaises est l’usage sans condition des énergies renouvelables.

Une décision qui leur a permis de donner leur position par rapport à l’adoption, le vote et la promulgation de la loi relative aux énergies renouvelables par le chef de l’état togolais le 08 août dernier qui favoriserait des perspectives de soutien et d’accompagnement à la mise en œuvre de la politique énergétique basée, entre autres, sur le développement, ainsi que la préservation de l’environnement.
L’énergie, dans un tel contexte de développement, nécessite une pleine analyse des rôles des acteurs de développement dans l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres.
« Le pétrole togolais, c’est offshore et c’est dans la mer . S’il y a exploitation du pétrole au Togo, les activités de la mer seront dangereusement affectés, mais aussi les espèces marines seront également affectés. Il est important de faire comprendre au gouvernement qu’on ne peut pas exploiter le pétrole, car elle peut agir sur nos activés de pêche, ces activités sont des activités nobles et cela peut influencer la vie de nos communautés qui vivent de ces activités et sans oublier que nous avons de la biodiversité à protéger et donc c’est pourquoi nous disons non à l’exploitation du pétrole. » A confié Kpondzo Kwami, Chargé Programme et Projets de l’ONG Les Amis de la Terre Togo.

En d’autres termes, les énergies fossiles qui constituent le pétrole, la houille, le gaz ne permettent pas aux communautés riveraines de vivre pleinement et ces dernières ont un impact néfaste sur la biodiversité.
À en croire les responsables de l’ONG, la dite loi présente des forces comme des faiblesses.
Les forces de la loi sont notamment la valorisation de sources d’énergie nouvelles et renouvelables, la promotion de l’utilisation domestique du gaz butane dont la conséquence serait de désamorcer la courbe d’évolution de la demande finale de combustibles ligneux, l’intégration des préoccupations environnementales dans le développement de projets relatifs à la promotion d’énergie électrique à base des sources d’énergie renouvelables, sanctions aux infractions aux dispositions de la présente loi ou de ses textes d’application, la loi encourage les projets d’installation d’unités de production d’électricité de base de sources d’énergies renouvelables financés sur fonds publics ou privés ;Les forces de la loi sont notamment la valorisation de sources d’énergie nouvelles et renouvelables, la promotion de l’utilisation domestique du gaz butane dont la conséquence serait de désamorcer la courbe d’évolution de la demande finale de combustibles ligneux, l’intégration des préoccupations environnementales dans le développement de projets relatifs à la promotion d’énergie électrique à base des sources d’énergie renouvelables, sanctions aux infractions aux dispositions de la présente loi ou de ses textes d’application, la loi encourage les projets d’installation d’unités de production d’électricité de base de sources d’énergies renouvelables renouvelables financés sur fonds publics ou privés.
Cependant les articles 1 et 2 de la Loi 2018-010 relative à la promotion de la production de l’électricité à base des sources d’énergies renouvelables au Togo, bien qu’ils offrent des alternatives aux énergies fossiles, font la promotion de la biomasse qui est , en réalité , la conversion des matières organiques, des déchets, du biogaz du biocarburant en électricité.
Cette méthode consiste, quelquefois à brûler et à incinérer ces déchets ; ce qui encore contribue à l’émission de gaz à effet de serre, voire la pollution de l’environnement.
Kofi Meser