GIEC : Une nouvelle alerte face au réchauffement climatique

A une semaine de  la publication du dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les conséquences du changement climatique continuent de plus belle  à menacer  le bien-être humain et la santé de la planète.

Pour preuve,  une nouvelle alerte face au réchauffement climatique a été lancée ce mardi via un nouveau  rapport qui retrace les effets actuels du réchauffement climatique (+1,09°C en 2021) sur les populations et les écosystèmes.

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Le document publié indique  la réduction de la disponibilité des ressources en eau et en nourriture (en Afrique, en Asie et dans les petites îles.)

On note également  dans le rapport l’impact sur la santé dans toutes les régions du monde (plus grande mortalité, émergence de nouvelles maladies, développement du choléra), l’augmentation du stress thermique, la  dégradation de la qualité de l’air… ; la  baisse de moitié des aires de répartition des espèces animales et végétales.

Une demande énergétique de plus en plus élevée

La reprise de la demande énergétique en 2021 a été aggravée par des conditions météorologiques et des marchés de l’énergie défavorables, qui ont entraîné une augmentation de la consommation de charbon malgré le fait que la production d’énergie renouvelable ait enregistré la plus forte croissance annuelle jamais enregistrée.

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Les émissions ont augmenté de plus de 2,0 Gt par rapport aux niveaux de 2020. L’année 2021 dépasse ainsi 2010 la plus forte augmentation annuelle des émissions de CO 2 liées à l’énergie en termes absolus.

 Le rebondissement de 2021 a plus qu’inversé la baisse des émissions de près de 1,5 Gt due à la pandémie de près de 1,9 Gt, enregistrée en 2020.

Les émissions de CO2 en 2021 ont dépassé d’environ 180 mégatonnes (Mt) le niveau de 2019, avant la pandémie.

Des effets irrémédiables

Des efforts ont été réalisés pour réduire les émissions de CO2, les auteurs du rapport dénoncent une inadéquation des moyens mis en œuvre face à la rapidité des changements, signe d’un « manque de volonté politique » avec, pour exemple, le non-respect des engagements de Glasgow 2021 lors de la COP 26 en matière de doublement des budgets pour lutter contre le réchauffement.

Un développement résilient au changement climatique est cependant encore possible en consacrant des efforts financiers plus importants dans certains secteurs clés :

la transition énergétique pour réduire les émissions de CO2 ; une meilleure gestion de l’eau et de l’irrigation mais aussi une meilleure adaptation des cultures aux conditions climatiques via l’agroécologie ; la préservation du milieu naturel (restauration des forêts et des écosystèmes naturels, arrêt de l’urbanisation dans les zones côtières, végétalisation des villes…).

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Tandis que certaines zones du monde sont déjà dans des situations critiques, le Giec met en garde contre des solutions de court terme inadaptées (mise en place de digues sur le littoral…).

Au rythme de développement actuel, le réchauffement climatique pourrait atteindre 2,7°C à la fin du siècle.

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