La sempiternelle question de cumule de fonction continue de faire force au Togo en ce siècle de modernisation. En témoigne le cas de Kossi Aboka Président de la Délégation spéciale de la Préfecture du Golfe qui s’agite dans presque toutes les sauces.
Ce comportement peu orthodoxe de ce monsieur amène nombre de personnes à se demander s’il n’y a plus de personnes ressources capables d’assurer ces postes que cumulent certains cadres du régime cinquantenaire ?
A peine Agoè Nyivé devenu préfecture, Kossi Aboka par un coup de baguette magique, devient automatiquement intérimaire d’un poste de présidence de délégation spéciale comme s’il manque de personnes ressources au Togo. D’ailleurs, ce n’est qu’au Togo qu’il y a encore ces machins de président de délégation en lieu et place des Maires.
Par ailleurs, certains se demandent par quel moyen le gouvernement est-il passé pour trouver le Colonel Awaté Hodabalo en qualité de Préfet pour Agoè Nyivé et n’a-t-il pas pu trouver en même temps de président de délégation pour l’accompagner dans la mission à lui confiée ?
Ce Colonel n’était-il pas à la préfecture du Golfe en tant que Préfet avant d’être transféré ?
Autant d’interrogation auxquelles il faut trouver une solution. On dira peut-être que c’est parce que les élections locales sont à nos portes que cette décision a été prise. Pure erreur, car ce monsieur à travers ses actes, serait entrain de saboter les efforts d’un Colonel qui est entrain d’écrire son nom dans l’histoire de cette nouvelle préfecture.
Kossi Aboka, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a montré ses carences à travers ses propos quelques peu non courtois à l’endroit des professionnels des médias. N’en déplaisent à ceux à qui il donne de l’argent. Car le métier de journalisme ne se monnaie pas avec une portion congrue. C’est un métier dit noble et mérite dit-on un respect absolu.
Ce monsieur n’hésite pas à s’adresser comme bon lui semble aux médias. Sur quoi compte-t-il ? « Trop de zèle tue le zèle», a-t-on l’habitude de dire. Au lieu de penser à régler les exigences de l’heure, Kossi Aboka verse dans la destruction sans cesse des hangars des bonnes dames dans les rues de Lomé alors que d’autres obligations plus sérieuses l’attendent. A-t-il oublié que Faure Gnassingbé a et continue d’offrir des surprises en matière de remaniements de poste ? On connaît dans ce pays, des gens qui ont fait du zèle leur métier et leur quotidien, mais qui en fin de compte se sont vus virer par un simple communiqué du gouvernement sur la télévision mère, TVT.
Le chef de l’Etat qui est le premier responsable de ce pays et qui a mis la jeunesse au centre de son programme cette année est interpellé et doit veiller à l’arrêt de cette hémorragie qui gangrène et ternis l’image du pays.
Nous y reviendrons
Theophile-Gautier
