Le Togo enregistre une baisse au niveau des ressources mobilisées au cours de l’année 2015, selon la note de l’aide publique sortie en 2016 pour les pays en développement APD.
Celles-ci sont passées de 541 millions de Dollars à 419,92millions en 2016, soit une baisse de 121,8 millions de Dollars, environ 79 milliards.
L’aide aura permis au Togo de poursuivre ses investissements, dans les domaines stratégiques des infrastructures, de la santé, du développement agricole, de la sécurité alimentaire, et la lutte contre les inégalités sociales.
Le Togo est parvenu à mobiliser ainsi en 2016, malgré les difficultés, en termes de ressources, environ 419,92 millions de dollars, soit à peu près 272,9 milliards de FCFA, dont 19,2% pour la santé, 18,6% pour les infrastructures et 13,8% pour l’agriculture.
On assiste à une tendance baissière qui s’est accrue avec un recul de 121,8 millions de dollars, soit environ 68 milliards FCFA par rapport à 2015.
Ces dernières années, la baisse est devenue récurrente et imputable, selon bon nombre d’analystes à la crise que traversent les pays donateurs.
Ainsi le Togo, pour continuer ses investissements publics, synonymes de développement, est appelé dorénavant à miser sur de nouvelles ressources.
Des ressources alternatives, pour non seulement, palier à la tendance baissière des APD, mais également pouvoir compter sur ses propres forces, c’est-à-dire des ressources internes.
Des solutions en perspective
Pour changer cette situation , le Togo pense miser sur l’instauration d’un environnement des affaires , sain et propice , pouvant contribuer à l’émergence d’un secteur privé compétitif et promouvoir d’autres canaux de mobilisation de financements, abordables, par le biais des marchés de capitaux , ou d’autres formes de crédits ou encore , en mettant à contribution sa diaspora , dont la contribution au développement local , devient incontournable.
La participation de la diaspora au développement du Togo
Deux millions est à peu près le nombre des togolais expatriés, dont environ 70% vivant en Afrique et 30% en Europe et en Amérique.
Un économiste de la BAD Banque Africaine de Développement , en 2014 a indiqué que les transferts de fonds de la diaspora Togolaise , vers son pays d’origine s’élevaient à 182 milliards de FCFA, soit plus de cinq fois , les flux nets des investissements directs étrangers IDE, et un peu moins de la moitié des recettes fiscales, durant la même période.
Des fonds, en élévation qui pourraient représenter aujourd’hui, environ 10% du PIB (Produit Intérieur Brut) togolais.
Les contrats publics
Afin de trouver des ressources complémentaires et pallier à la baisse du portefeuille de l’APD, le Togo entend favoriser également les partenariats public-privé
Le Togo pourrait compter sur l’appui de certains partenariats qui reposent sur des stratégies. Ces partenariats peuvent se concrétiser par des sociétés privées, ou investisseurs privés, pour la réalisation de ses projets et l’atteinte d’objectifs qu’il ne pourrait seul atteindre.
Il faut noter que le secteur privé occupe une place de choix dans l’économie nationale avec des investissements représentants le tiers des investissements totaux mais est également confronté à des difficultés.
Les plus décriés, étant les contraintes fiscales, devenues ces dernières années des charges de plus en plus lourdes à endosser par les entreprises.
La rédaction