Le Togo participe à la 27ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27). Les travaux ont débuté, ce dimanche 6 novembre 2022 à Sharm El-Sheikh, au bord de la mer Rouge en Egypte.
Signataire de l’accord de Paris de 2015, qu’il a ratifié deux ans plus tard, le Togo figure parmi les plus faibles pollueurs au monde. Il compte en ce sens, réclamer des dédommagements financiers, un sujet épineux qui sera officiellement au menu des discussions.
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« La priorité du Togo à cette conférence sur le changement climatique, c’est l’adaptation à cause des effets pervers des changements climatiques sur notre pays. On réclame la mobilisation des ressources pour des actions d’adaptation. L’adaptation, c’est le financement climatique. Nous nous alignons aux autres pays en développement pour réclamer la dette aux pays développés selon la promesse depuis Copenhague pour 100 milliards de dollars par an pour nous soutenir dans nos actions de lutte contre les changements climatiques. », a confié à Vert-Togo, la Directrice de l’Environnement et des ressources forestières, Yao Merry.
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La question de perte et de préjudice
Les questions de « pertes et dommages » seront incrustées dans les négociations climat de la COP27. Un résultat juste et ambitieux que le Togo compte obtenir.
« Nous allons aborder les questions de perte et de préjudice aux impacts des changements climatiques. On essaie de vivre avec le mal mais il y a des catastrophes qui font que les populations perdent tout. », a précisé la Directrice de l’Environnement et des Ressources Forestières.
Pour Kossivi Adessou, Négociateur climatique du Togo à la COP 27, le Togo est venu tout comme les autres pays Africains pour porter haut la voix sur les questions d’adaptation, d’atténuation, de gestion et d’effet post changement climatique.
« Le Togo mise sur les questions d’atténuation et d’adaptation. Donc il s’agira de contribuer à pousser avec les pays africains et le G77 afin d’obtenir les 100 milliards de dollars par an promis par les pays développés pour aider les pays sous-développés à s’adapter aux effets du changement climatique. », a-t-il insisté.
Avant de poursuivre, « On sait que les changements climatiques existent. Mais on n’est plus à la phase des changements climatiques, on est à la phase de la crise climatique. Et qui parle de crise climatique, parle d’impact lié essentiellement aux changements climatiques. Ces impacts ne sont pas toujours absorbés par les mesures d’adaptation. Il faut qu’on prenne en compte des questions résiduelles des changements climatiques. Et ces questions se résolvent au niveau des pertes et dommages. L’année passée à Glasgow, on a officialisé cette question. Cette année il s’agira essentiellement de mettre des ressources financières pour gérer les impacts des changements climatiques qui se trouvent dans le lot des pertes et préjudices, mais aussi travailler à mettre en place un mécanisme durable pour la mobilisation permanente sur les questions des pertes et dommages. »
Financer l’énergie verte
Sur la question de l’énergie, le représentant du GNDR indique à Vert-Togo que, le Togo va mobiliser sur ce point des partenaires à la COP 27 sur l’accompagnement dans son projet d’amélioration des questions énergétiques.
« Le Togo va également pousser les états développés à réduire l’usage des énergies fossiles et c’est aussi une atténuation. Réduire l’énergie fossile et migrer vers des technologies beaucoup plus propres. » a-t-il conclu.
Il faut noter que c’est une forte délégation Togolaise d’une vingtaine d’acteurs qui prend part à ces travaux sur la 27ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27) à Sharm El-Sheikh, en Egypte.
Par Hector NAMMANGUE depuis sharm El-Sheikh (Egypte)
