Climat : de l’urgence de la transition énergétique au Togo

Avec les réalités climatiques que connait le monde actuellement, le Togo doit penser à la transition énergétique. C’est ce thème qui a regroupé plusieurs jeunes autour d’un panel composé d’illustres personnalités à Lomé cette semaine.

« Les économies d’énergies, efficacités énergétiques et accélération des énergies renouvelables », c’est le thème qui a fait l’objet d’une la conférence publique organisée dans le cadre de la semaine de la Diplomatie Climatique au Togo. Elle a été présidée par le ministre de la Communication, Monsieur Ayewouadan.

Dans son allocution, le diplomate Joaquín Tasso Vilallonga, chef de la délégation de l’UE au Togo a indiqué que le pétrole et les produits dérivés du pétrole sont importés à presque 45%.

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« La facture est extrêmement lourde surtout avec la crise Russo-Ukrainienne où en termes de fourniture énergétique, les prix ne cessent de s’envoler. Ce qui voudra dire que la facture pour le Togo va encore s’augmenter malgré les efforts du gouvernement pour maîtriser la situation », indique le diplomate.

Il faudra donc migrer vers les énergies renouvelables. « Vous avez un soleil qui brille presque toute l’année sur l’étendue du territoire. C’est une potentialité à exploiter », rappelle-t-il.

Il faut indiquer que le Togo dispose de plusieurs montagnes qui pourront servir pour la mise en place de l’énergie hydraulique. « Il faut avoir une variété de source d’énergie qui permettra de ne pas être trop dépendant de ces énergies fossiles », explique Joaquín Tasso Vilallonga.

Vue partielle des participants

Si pour Joaquín Tasso Vilallonga il y a l’espoir pour une vraie transition, Aliou Dia constate malheureusement que l’Afrique n’a même pas encore démarré quoi que ce soit. « L’Afrique est le dark continent », évoque-t-il en rappelant selon les chiffres que 43% de la population africaine est toujours sans accès à l’électricité.

Il faut donc que les financeurs accompagnent les gouvernements vers le développement. « On ne peut pas demander à certains pays de s’embarquer dans une transition énergétique au même niveau que les pays qui ont déjà fini leur développement et construit leurs infrastructures », déplore Aliou Dia.

« Il est vraiment temps qu’on puisse renforcer et développer la recherche dans nos pays pour que les produits tels que les panneaux solaires, les batteries photovoltaïques puissent être produits sur le continent en tenant compte des réalités pour résister aux climats », indique le patron du PNUD au Togo.

M. Lawson, enseignant chercheur à l’Université de Lomé

Pour M. Lawson, enseignant chercheur à l’Université de Lomé, la jeunesse a une partition à jouer. « Elle doit s’intéresser aux questions de changement climatique », martèle-t-il. « Aujourd’hui on a l’habitude de dire que la jeunesse constitue une ressource très importante. La question de changement climatique est très importante. Il faudrait commencer maintenant. Il faut s’assurer que la jeunesse prenne conscience des dangers du changement climatique. Si elle est consciente du danger, elle doit se poser des questions », a-t-il ajouté en appelant la jeunesse à beaucoup de recherches sur la question.

Photo de famille des panélistes et invités
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