50 femmes boulangères formées sur la production du pain composite de soja

Des femmes, boulangères ont pris part à une formation  jeudi dernier à Lomé sur la production du pain composite de soja. L’initiative vient de l’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL) avec l’appui du PROCIV Volet 3 et du GIZ et de l’Association pour un Monde Solidaire (ASW).

L’objectif poursuivi par ladite association est d’outiller les femmes, boulangères sur la meilleure méthode de fabrication du pain composite de soja et par là, promouvoir la consommation des produits locaux.

À en croire, les organisateurs durant deux semaines, 50 femmes seront formées en deux phases notamment la théorique et celle sur la pratique. L’étape pratique sera plus accentuée sur les méthodes d’hygiène et de fabrication et sur les stratégies selon lesquelles elles pourront mélanger la farine de blé et de soja, les proportions à utiliser, les améliorants, le temps de lever et de cuisson, etc…

En ouvrant les travaux de cette formation, la directrice de la Réglementation d’Inspection et du Contrôle des Établissements hôteliers et Bars, Mme Philomène Ayim Djabare a indiqué que l’un des aliments les plus prisés au Togo est le pain et le fabriquer est une activité qui permet à plusieurs familles de disposer de revenus. Toutefois, la fabrication du pain se faisait uniquement à base de blé que le pays importe.

Aujourd’hui a-t-elle précisé des études ont rendu possible l’usage des farines locales telles que le soja, le sorgho, le maïs, le manioc pour en faire autant.

« L’intégration des farines locales dans la pâtisserie permet aux boulangers d’enrichir leurs produits et de contribuer à une bonne alimentation des consommateurs » a-t-elle confié.

« L’objectif de ce projet est d’accompagner la filière soja, de la production à la commercialisation, en passant par la transformation. Ceci en mettant l’accent sur la qualité et la santé des populations. Il faille que les femmes tirent le meilleur profit de cette formation et surtout à prendre en compte les règles d’hygiène et de qualité. » Didier Lafrechoux, le Chef Mission Pro Civ Volet 3 à la GIZ .

edem kolani

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